La FNPL veut un audit sur la contractualisation
À la veille de la fin des quotas laitiers, la FNPL veut revisiter la contractualisation mise en place entre producteurs et transformateurs.
La contractualisation qui a été mise en place dans la perspective de la sortie des quotas laitiers n’a pas toujours donné les résultats escomptés. À un mois de leur abandon, le président, Thierry Roquefeuil, veut remettre l’ouvrage sur le métier. « Je souhaite un audit de la contractualisation » a-t-il déclaré au SIA, avant l’assemblée générale des producteurs se tenant à Albi, les 18 et 19 mars. Il est vrai que l’expérience des premiers contrats mis en place, il y a quelques années et qui arrivent à leur terme en 2016, n’est pas toujours concluante. « Les producteurs n’ont pas réussi à rééquilibrer le rapport de force avec les transformateurs », déplore-t-il ; quand les entreprises ne s’assoient pas purement et simplement sur les engagements souscrits. C’est le cas notamment de Lactalis. Deux organisations de producteurs viennent d’ailleurs d’intenter une action en justice contre l’entreprise pour non respect du contrat qui les lient aux producteurs (...) Avec la fin des quotas laitiers, la situation se tend en France, même si le prix du lait remonte légèrement. Aussi Thierry Roquefeuil s’interroge « sur la politique laitière européenne. Les États-Unis ont bien un Farm bill. Nous ne souhaitons pas refaire un Farm bill, mais avoir une vraie politique laitière européenne, il faut que les pouvoirs publics nous aident », a-t-il conclu.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 12 mars 2015.