La FNPL mobilisée pour l’application de la loi Hamon
Le repli de la demande chinoise et la poursuite de l’embargo russe vont continuer à peser sur les marchés mondiaux du lait en 2015. En revanche, en raison de la sécheresse qui la frappe, la Nouvelle-Zélande sera moins présente sur les marchés mondiaux.
« La loi Hamon prévoit un dispositif de renégociation des clauses contractuelles entre les entreprises et les producteurs de lait dans un contexte de forte volatilité. Les entreprises et les coopératives ont fait des propositions en utilisant des indicateurs qui n’aboutissent jamais à une renégociation », déplore la fédération. Avant d’appeler les transformateurs à « actionner au plus vite cette clause de renégociation ». Pour y parvenir, la FNPL demande aussi aux services de l’État (FranceAgriMer), la mise en place « d’un indicateur de marge pertinent et son activation dans les clauses de renégociation telle que prévue par la loi ». L’objectif pour les producteurs est de parvenir « à une juste revalorisation du prix du lait dès juillet ». Il manque déjà 30 centimes sur le prix du lait, rien que pour le premier semestre.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 25 juin 2015.