La femme agricultrice au centre de la ruralité
Décidée par l’Assemblée générale des Nations Unies par sa résolution du 18 décembre 2007, la célébration de la journée internationale de la femme rurale est fixée le 15 octobre. Elle reconnaît le rôle et l’apport décisifs des femmes rurales, notamment autochtones, dans la promotion du développement agricole et rural, l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’élimination de la pauvreté en milieu rural.
À son échelle, la commission des agricultrices de la FDSEA de la Creuse se veut actrice de cette journée. Section sociale de la FDSEA, le rôle de cette commission est d’œuvrer pour une meilleure reconnaissance socio-économique des agricultrices. Celles-ci participent en effet à la promotion de l’agriculture et du monde rural et à l’ouverture de la profession aux problématiques de la société. La section s’attache également à défendre l’égalité professionnelle entre hommes et femmes en agriculture et à améliorer les conditions de vie en milieu rural. L’engagement de ces femmes, et de ces hommes, a permis au fil des années d’acquérir de nombreuses avancées sociétales :
- 1920 : pour la première fois, une femme peut adhérer à un syndicat sans l’autorisation de son mari.
- 1961 : le mot « agricultrice » apparait dans le Larousse.
- 1973 : les agricultrices peuvent être associées d’exploitation.
- 1976 : création du statut d’agricultrice, du congé maternité, l’Indemnité viagère de départ (IVD) est reversée intégralement à la veuve du bénéficiaire, obtention de crédits spécifiques pour les formations longues durées pour les femmes.
- 1979 : allongement de la durée de remplacement pour le congé maternité et meilleure prise en charge des frais.
- 1980 : loi instaurant un mandat réciproque entre époux qui exploiteraient une même exploitation.
- 1999 : loi d’orientation agricole (LOA), la femme devient l’égale de son mari sur l’exploitation.
- 2011 : extension de la retraite complémentaire obligatoire pour les agricultrices collaboratrices et aides familiaux.
Aujourd’hui les agricultrices osent, s’engagent pour leurs familles, pour leurs exploitations. Les choses évoluent par leurs volontés, à tous et à chacun de ces niveaux.