La fédération des services de remplacement Auvergne-Rhône-Alpes est née
Les SR des anciennes régions Auvergne et Rhône-Alpes ont créé la fédération Auvergne-Rhône-Alpes des SR pour s’adapter au périmètre de la nouvelle région.
Les services de remplacement changent d’échelle. Suite à la naissance de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, les deux fédérations des services de remplacement d’Auvergne et de Rhône-Alpes se sont retrouvées mardi 29 mars pour créer une nouvelle fédération adaptée à la grande région. Une quarantaine de personnes ont participé à cette assemblée générale, à Lyon, pour approuver les statuts de la nouvelle fédération régionale Auvergne-Rhône-Alpes. «Il est important que les SR se trouvent dans le même périmètre que la collectivité qui va gérer le cœur du métier des SR : l’emploi et la formation, a souligné Frédéric Pelisse, président du SR Auvergne. Les anciennes fédérations régionales, Auvergne et Rhône-Alpes, continueront d’exister pour mener à termes les programmes en cours, jusqu’en 2020.» Indispensable pour l’agriculture régionale, le service de remplacement permet, comme son nom l’indique, d’offrir des solutions de remplacement aux exploitants agricoles, seuls ou en Gaec, lors d’une maladie, d’une blessure, d’un congé paternité ou maternité ou de vacances. «Les SR sont là pour accompagner l’économie agricole de la région, insiste Denis Bastard-Rosset, président du SR Rhône-Alpes et nouveau président de la fédération Auvergne-Rhône-Alpes. Malgré un historique très différent entre les deux fédérations des anciennes régions, il y a consensus pour créer cette nouvelle entité. Le SR Auvergne-Rhône-Alpes sera un acteur du développement de l’agriculture.»
1 403 agents travaillent dans les SR
La nouvelle fédération du SR représente 57 services locaux et départementaux, avec 45 agents administratifs qui sont au service de près de 11 000 adhérents agriculteurs. Elle totalise presque 88 800 journées de remplacement grâce à 1 403 agents pour 457 équivalents temps plein, répartis sur 391 CDI et 1 006 CDD. «Nous représentons quand même beaucoup d’emplois et d’activité dans les zones agricoles, a rappelé Frédéric Pelisse. Nous offrons des emplois non délocalisables, ancrés sur les territoires.» Pour les services de remplacement, l’un des gros enjeux repose sur la formation. Formation des salariés des SR qui ont une grosse responsabilité lorsqu’ils remplacent un agriculteur sur une exploitation, mais également formation des adhérents agriculteurs pour les accompagner dans le management et la gestion du personnel.
Invité pour l’occasion, Rémy Delacroix, représentant la Fédération nationale des SR, a évoqué plusieurs points importants, notamment la nécessité de communiquer positivement sur les métiers liés à l’agriculture pour attirer les futurs salariés des services de remplacement. «Nos offres d’emploi sont parfois difficiles à pourvoir, les candidats sont rares, a souligné Rémy Delacroix. Il nous faut donc montrer l’intérêt et les atouts de nos métiers et répéter que l’agriculture recrute.»