La collecte des plastiques agricoles bien implantée dans le paysage lozérien
Comme chaque année, le Copage organise la collecte des plastiques agricoles. Alors qu’elle entame sa seconde décennie bien implantée dans le paysage, des évolutions sont à venir, promettent ses concepteurs. Explications avec Patrice Boulet, président du Copage.
La collecte de printemps des déchets agricoles existe depuis plus de 20 ans, et est un moment attendu par les agriculteurs du département. Où en est-elle aujourd’hui ?
Pour l’année 2022, nous poursuivons l’opération printanière de collecte des plastiques agricoles. Il a pu être possible de compléter cette opération annuelle par une opération hivernale de collecte de filets et ficelles (NDLR en février) grâce à un abaissement exceptionnel des seuils de récupération. Nous avons donc joué le jeu en proposant 12 sites de dépôts.
Comment s’est construite cette idée, au départ ?
Les premières collectes de plastiques agricoles ont été menées en 1999, pour répondre à une volonté et un besoin des agriculteurs lozériens. (La mise en place d’une collecte de plastiques agricoles remonte à plus de 20 ans). L’idée originelle était de casser l’image « d’agriculteur pollueur ». Ces premières expérimentations étaient aussi menées dans le cadre d’une opération plus globale, liée à l’enjeu de préservation des paysages. Plusieurs actions avaient été développées par l’association Copage pour répondre à cet objectif : les premiers contrats agro-environnementaux, des opérations d’aménagement des abords de ferme et la collecte des plastiques usagés, etc.
Comment se boucle le budget d’une telle opération, pour une petite organisation comme celle du Copage ?
Grâce à nos partenaires financiers qui sont la Région Occitanie, le SDEE, le département ou encore Adivalor. Depuis l’an passé, nous avons lancé du sponsoring auprès des structures adhérentes au Copage tels que la MSA et le Crédit Agricole du Languedoc, mais également avec certains distributeurs.