iO, un parc nouvelle génération
Le Scénoparc iO ouvrira ses portes à Valette en avril 2006. Ce parc d´un genre nouveau aura comme thématique la relation que l´homme entretient avec l´animal depuis 40 000 ans.
C´est le 29 avril 2006 que le Scénoparc iO devrait ouvrir ses portes au public. Si la vache a longtemps nourri le projet initial, la thématique s´est élargie aux différentes étapes de la domestication animale et, au-delà, à la relation entre l´homme et l´animal du paléolithique à nos jours. En plein coeur du pays Gentiane, les visiteurs pourront ainsi tomber nez-à-nez avec des aurochs (dont la souche particulière intéresse les universités de Bordeaux et Genève), des buffles, des watusis, des bisons d´Europe, des yacks, des moutons de Soay... Les bâtiments seront terminés d´ici la fin de l´année. Les rennes et les buffles ont été achetés et devraient arriver à Valette en février. Au prix de 15 000 euros pièce, deux boeufs musqués seraient disponibles au Canada mais il s´agit de deux mâles. Or, le Scénoparc compte sur les naissances... Maurice Buniot, concepteur du parc, parle d´une "nouvelle génération de zoo". Des partenariats sont envisagés, notamment au niveau vétérinaire avec le parc de Saint-Félicien au Québec. On sait déjà que, chaque année, de nouveaux thèmes seront abordés. La Mongolie et la domestication des oies doivent figurer au programme de 2007 et des échanges durables sont prévus avec les pays invités.
Une tête de vache de six mètres de haut
Dernièrement, le premier décor monumental a été installé dans la banne (bâtiment d´accueil en forme de corne, équipé d´un parement en châtaignier tressé) : une tête de vache de six mètres de haut, réalisée en matériaux de récupération par Hélène Messent et Hervé Sonnet, artistes-peintres et sculpteurs, qui se sont inspirés de masques africains. Cette vache a pris place dans la salle de projection qui constituera la première étape de la visite au Scénoparc. Une tempête de neige "crèvera l´écran" au cours des premières images d´un film en 3D qui, en dix minutes, introduira les spectateurs dans le monde de iO, dans l´histoire d´?tienne, un passionné de vaches qui a voulu partager le fruit de sa quête le temps d´une visite, dans l´espace d´un parc. Les visiteurs emprunteront ensuite le sentier des origines. Depuis le paléothique, ils parcoureront le néolithique à la rencontre d´une centaine d´animaux avant d´entrer dans l´étrange maison d´?tienne dont la porte vient d´Inde. Le restaurant est à quelques pas ainsi qu´une aire de jeu pour enfants, qui décline le thème de la vache. ¿ proximité, à raison d´une heure par jour, une "vraie" éleveuse de vaches salers présentera son troupeau et évoquera la relation affective qui la lie à lui. Le Scénoparc comptera ainsi neuf points d´animation, dont sept flexibles.
"Si ça ne marche pas, qui va payer ?"...
"Si ça ne marche pas, qui va payer ?". En réponse à cette question qui lui est souvent posée, Pierre Fouillade, conseiller général, maire de Valette et vice-président de la communauté de communes du pays Gentiane, se veut rassurant. Il indique que le Scénoparc représente un investissement de 5,5 millions d´euros et qu´il a nécessité de la part de la communauté de communes un emprunt de 1,2 million d´euros. "Dans l´hypothèse ou le Scénoparc ne vaudrait rien, il coûterait 16 euros par habitant et par an sur 20 ans", estime l´élu. Il indique par ailleurs que les visites organisées pour présenter le Scénoparc reçoivent un accueil enthousiaste et que la commercialisation a commencé. 1 300 dossiers sont partis en direction des écoles et 300 vers les autocaristes. Il estime que le chiffre de 50 000 visiteurs devrait être très rapidement atteint et prévoit dix à douze salariés avec plus de 50 emplois indirects induits. Parallèlement, il espère voir naître un réseau de bénévoles prêts à s´impliquer dans les animations.
Une tête de vache de six mètres de haut
Dernièrement, le premier décor monumental a été installé dans la banne (bâtiment d´accueil en forme de corne, équipé d´un parement en châtaignier tressé) : une tête de vache de six mètres de haut, réalisée en matériaux de récupération par Hélène Messent et Hervé Sonnet, artistes-peintres et sculpteurs, qui se sont inspirés de masques africains. Cette vache a pris place dans la salle de projection qui constituera la première étape de la visite au Scénoparc. Une tempête de neige "crèvera l´écran" au cours des premières images d´un film en 3D qui, en dix minutes, introduira les spectateurs dans le monde de iO, dans l´histoire d´?tienne, un passionné de vaches qui a voulu partager le fruit de sa quête le temps d´une visite, dans l´espace d´un parc. Les visiteurs emprunteront ensuite le sentier des origines. Depuis le paléothique, ils parcoureront le néolithique à la rencontre d´une centaine d´animaux avant d´entrer dans l´étrange maison d´?tienne dont la porte vient d´Inde. Le restaurant est à quelques pas ainsi qu´une aire de jeu pour enfants, qui décline le thème de la vache. ¿ proximité, à raison d´une heure par jour, une "vraie" éleveuse de vaches salers présentera son troupeau et évoquera la relation affective qui la lie à lui. Le Scénoparc comptera ainsi neuf points d´animation, dont sept flexibles.
"Si ça ne marche pas, qui va payer ?"...
"Si ça ne marche pas, qui va payer ?". En réponse à cette question qui lui est souvent posée, Pierre Fouillade, conseiller général, maire de Valette et vice-président de la communauté de communes du pays Gentiane, se veut rassurant. Il indique que le Scénoparc représente un investissement de 5,5 millions d´euros et qu´il a nécessité de la part de la communauté de communes un emprunt de 1,2 million d´euros. "Dans l´hypothèse ou le Scénoparc ne vaudrait rien, il coûterait 16 euros par habitant et par an sur 20 ans", estime l´élu. Il indique par ailleurs que les visites organisées pour présenter le Scénoparc reçoivent un accueil enthousiaste et que la commercialisation a commencé. 1 300 dossiers sont partis en direction des écoles et 300 vers les autocaristes. Il estime que le chiffre de 50 000 visiteurs devrait être très rapidement atteint et prévoit dix à douze salariés avec plus de 50 emplois indirects induits. Parallèlement, il espère voir naître un réseau de bénévoles prêts à s´impliquer dans les animations.