Inquiétudes sur fond de Tafta
L'Upra, unité pour la race et organisme de sélection (OS), a tenu son assemblée générale, vendredi 29 avril à Anterrieux.
a séance ouverte par le mot d'accueil de Louis Raynal, maire d'Anterrieux et Henry Peyrac, président de l'OS, a rappelé les atouts dont disposent les éleveurs qui ont misé sur la race Aubrac : « La station de La Borie reste la pierre angulaire de notre schéma de sélection. La notoriété de la race n'est plus à prouver, tant du côté des institutionnels que des consommateurs. » Un pays, une race : le slogan fait toujours mouche, et la sélection des qualités maternelles fait que « notre race reste une race rustique, peu exigeante et facile à élever. Nous devons cependant rester au sein de l'Upra Aubrac, les garants d'une génétique irréprochable sur les qualités et les facilités d'élevage. » Une assemblée générale contrastée, entre la fête du national Aubrac à Saint-Flour qui se prépare pour septembre et le spectre d'un traité transatlantique, un Tafta unanimement décrié dans la profession et dont les éleveurs redoutent une éventuelle ratification.
L'élevage extensif en danger
Sur la question, Henry Peyrac, ne mâche pas ses mots à l'encontre de « pays qui utilisent des anabolisants, se moquent du bien-être animal ». « Ce serait autoriser l'entrée dans notre pays de productions intensives sans contrôle sanitaire et c'est là la mort de l'ensemble de nos productions identifiées », souligne à son tour Jacques Renou, directeur de l'OS Aubrac.
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 19 mai 2016, numéro 1360.