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Innov’action : une journée pour illustrer les innovations en agriculture

Pour sa 5e édition en Lozère, Innov’action a décidé de se pencher sur la certification environnementale des exploitations. Illustration au Gaec Avenir, à Prunières, où s’est déroulée la journée dédiée le 29 octobre.

La journée Innov’action est l’occasion de présenter le diagnostic Cap’2ER et les services environnementaux rendus par les agriculteurs.
La journée Innov’action est l’occasion de présenter le diagnostic Cap’2ER et les services environnementaux rendus par les agriculteurs.
© Marion Ghibaudo

Si les précédentes éditions ont permis de découvrir des pratiques innovantes (robotique de la traite, par exemple), les organisateurs ont cette année décidé de mettre l’environnement, thème transversal s’il en est, au cœur de leurs discussions et présentations. Les associés du Gaec Avenir ayant un intérêt particulier pour ces questions – qui englobe à la fois la productivité, le bien-être animal et l’environnement – ils ont décidé de réaliser un diagnostic Cap’2ER et sont parmi les premiers à l’avoir fait en Lozère. Ce qui leur a valu d’être les hôtes de cette journée Innov’action.« C’est un thème auquel nous réfléchissons depuis environ deux ans, a expliqué Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture de Lozère. Nous travaillons, entre autres, sur la volonté de labéliser les exploitations bas carbone ». Et si la chambre d’agriculture de Lozère a décidé de présenter ses premières conclusions durant cette journée Innov’action, c’est parce que « c’est l’axe qui est aujourd’hui le plus travaillé. Mais, promet Christine Valentin, d’autres pistes de réflexion sont aussi en cours », notamment autour de la labélisation Haute Valeur Environnementale (HVE), déjà initiée dans la filière viticole. « La HVE devrait apparaître sur les premières exploitations d’ici la fin du premier semestre 2021 », pense la présidente de la chambre d’agriculture.« Ce qui est évident, a souligné cette dernière, c’est que nous éleveurs ne souhaitons pas faire d’efforts supplémentaires sans compensation financière ». Tous ces efforts demandés « ont un coût réel pour les agriculteurs », a rappelé la présidente de la chambre d’agriculture, « puisque cela veut dire changer nos façons de travailler ». La valorisation des produits paraît donc essentielle aux yeux de Christine Valentin pour qu’une vaste majorité d’agriculteurs adhèrent plus rapidement à ces changements.Le label bas carbone a pour objectif « d’aider la France à atteindre ses objectifs de réduction carbone », selon la plaquette de présentation du label. Pour ce faire, le label souhaite soutenir les projets locaux qui permettent de s’engager dans une démarche de transition écologique à l’échelle du territoire visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et accroître la séquestration du dioxyde de carbone, via des appels à projets. Vingt-cinq dossiers ont été retenus depuis son lancement officiel en avril 2019. Chaque projet est vérifié par un auditeur externe, validé par la marque Ecocert.

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