DDCSPP
Ils traquent erreurs, fautes ou fraudes au profit du consommateur
Les agents des fraudes et ceux des services vétérinaires sont regroupés en une seule direction départementale qui compte parmi ses missions la défense du consommateur.
Plutôt bon élève
Le Cantal n’est certes pas exempt de tout reproche, mais les chefs de services reconnaissent un volet “hygiène alimentaire plutôt bien” et “une vigilance des producteurs tout à fait satisfaisante”. En outre, seuls trois Tiac (Toxico-infection alimentaire collective) ont été relevées l’an dernier. C’est peu au regard des 1 860 restaurants et traiteurs auxquels s’ajoutent 400 autres points de restauration collective (écoles, maisons de retraite, etc.). Un résultat qui s’explique sans doute aussi pour partie par la pression exercée par les douze contrôleurs qui sillonnent le Cantal. Près de 800 inspections sont réalisées tous les ans. Une “note de risque” détermine la fréquence des contrôles en fonction des produits. Parmi ceux reconnus sensibles, les steaks hâchés comme en produit Covial à Aurillac, qui imposent des visites répétées. Petites ou grandes entreprises s’exposent en cas de faute grave à des sanctions qui vont d’une simple notification d’information réglementaire à des peines d’emprisonnement pour des délits, en passant par une fermeture administrative ou des amendes pouvant atteindre les 37 500 €. Mais depuis peu, une autre forme de commerce retient l’attention des inspecteurs : la vente par correspondance sur Internet. Si une plainte est enregistrée dans le Cantal, la DDCSPP vérifie qu’elle est justifiée avant de transmettre le dossier pour enquête à leurs collègues des départements où sont situés les sièges sociaux des entreprises incriminées. Aucun professionnel ne peut prétendre s’affranchir des règles ou échapper aux contrôles... afin que soit garantit au consommateur une forme de sûreté, plutôt bien accueillie.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés.