Prix de la transmission
Il rêvait d´être agriculteur
Prix de la transmission
Avant qu´il ne visite leur exploitation cantalienne, Josette et Bernard Comte ne connaissaient rien de Michel. Pourtant, c´est à lui qu´ils ont décidé de transmettre le fruit de leurs années de travail. Un bel exemple de solidarité, récompensé du "prix de la transmission".
Neuf mois que Michel Auriacombes arpente chaque matin les ruelles de Vabres, un petit village du canton de Saint-Flour, pour rejoindre son exploitation. Et le jeune homme ne cache pas son plaisir. Devenir agriculteur était son rêve depuis sa plus tendre enfance. Mais entre le désir et sa réalisation, Michel a croisé le chemin de la désillusion. En 2000, ce fils d´agriculteur reprend 10,5 hectares et s´installe sans aide avec en projet une installation sociétaire familiale. L´échec le conduit à devenir salarié d´une entreprise?de?maçonnerie. Pendant un an et demi, Michel fait le maçon alors qu´il voudrait être paysan. Son activité lui permet de vivre, mais pas de s´épanouir.
Il rêvait d´être paysan
Alors il va chercher, se renseigner auprès de l´Adasea et des JA, prospecter autour de chez lui, dans son département. La vie est ainsi faite, que dans ses méandres, il rencontre Josette et Bernard Comte, mais cette fois-ci, c´est la concrétisation qui semble être au bout du chemin. Les trois protagonistes sont sur la même longueur d´onde : Michel veut s´installer et Josette et Bernard Comte veulent coûte que coûte céder leur exploitation à un jeune. Un jeune, qui par manque de vocation agricole, ne peut pas être un des enfants du couple.
Se porter caution
Mais les procédures sont longues. Pour faciliter l´acceptation du dossier par les banques, Josette Comte propose même de se porter caution des emprunts contractés par Michel?à?hauteur?de 200 000 F. Le juge de tutelle refuse. Alors qu´elle aurait pu multiplier par deux ou trois la location du foncier en louant l´exploitation à l´agrandissement, pour Michel, elle se réfère au barème préfectoral avec bail à long terme. Toujours pour "son" jeune, elle demande à la mairie de Vabres un logement. Malgré la peine, à la mort de son mari, il y a un an, Josette Comte est soulagée. Elle sait que la transmission de l´exploitation se fera en faveur de Michel. Quatre mois plus tard, c´est chose faite. La solidarité et la générosité ont payé pour le plus grand bonheur de tous.
Plus de détails sur cette installation dans L´UNION du mercredi 8 octobre 2003.
Il rêvait d´être paysan
Alors il va chercher, se renseigner auprès de l´Adasea et des JA, prospecter autour de chez lui, dans son département. La vie est ainsi faite, que dans ses méandres, il rencontre Josette et Bernard Comte, mais cette fois-ci, c´est la concrétisation qui semble être au bout du chemin. Les trois protagonistes sont sur la même longueur d´onde : Michel veut s´installer et Josette et Bernard Comte veulent coûte que coûte céder leur exploitation à un jeune. Un jeune, qui par manque de vocation agricole, ne peut pas être un des enfants du couple.
Se porter caution
Mais les procédures sont longues. Pour faciliter l´acceptation du dossier par les banques, Josette Comte propose même de se porter caution des emprunts contractés par Michel?à?hauteur?de 200 000 F. Le juge de tutelle refuse. Alors qu´elle aurait pu multiplier par deux ou trois la location du foncier en louant l´exploitation à l´agrandissement, pour Michel, elle se réfère au barème préfectoral avec bail à long terme. Toujours pour "son" jeune, elle demande à la mairie de Vabres un logement. Malgré la peine, à la mort de son mari, il y a un an, Josette Comte est soulagée. Elle sait que la transmission de l´exploitation se fera en faveur de Michel. Quatre mois plus tard, c´est chose faite. La solidarité et la générosité ont payé pour le plus grand bonheur de tous.
Plus de détails sur cette installation dans L´UNION du mercredi 8 octobre 2003.