Grandes cultures et viticulture en première ligne
Les orages de grêle de la semaine dernière ont causé plus de 16,6 millions d'euros de dégâts de récolte, selon Groupama. Les grandes cultures et la viticulture essuient les plus fortes pertes, les dégâts sont davantage localisés en fruits et légumes. Le ministre de l'Agriculture a d'ores et déjà annoncé l'activation des mesures d'aide classiques, ainsi que l'étalement du remboursement des prêts garantis par l'État.
Les épisodes de grêle qui se sont abattus sur la France du 2 au 6 juin vont coûter « au moins 16,6 millions d'euros brut » à Groupama, a indiqué l'assureur qui a reçu « plus de 2 700 déclarations de sinistres » à l'issue d'un premier bilan le 9 juin. Ce chiffre correspond aux dégâts sur récoltes et n'inclut pas les dégâts sur bâtiments. D'après Groupama, les principaux dégâts sur récoltes concernent les cultures d'hiver (colza, blés, orges) et les cultures de printemps et d'été (maïs, productions de semences, tournesol) avec des pertes « parfois totales », ainsi que la vigne.
Le 6 juin, le nouveau ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a annoncé une série de mesures pour aider les exploitations touchées par la grêle : étalement du remboursement des prêts garantis par l'État, allègement des charges sociales, défiscalisation sur la taxe sur le foncier non bâti et activation des « dispositifs qui peuvent être pris dans le cadre des calamités agricoles ».