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Après la grande manifestation du 16 septembre à Clermont
Gilbert Guignand : "Continuer le combat pour obtenir un véritable rééquilibrage des revenus entre les agriculteurs"

Le président de la FDSEA, Gilbert Guignand dresse le bilan de l'action syndicale du 16 septembre à Clermont et de ses premiers effets. "Nous exploiterons toutes les occasions qui nous sont offertes pour mettre la pression sur les élus et le gouvernement en vue d'obtenir un véritable rééquilibrage des revenus entre les agriculteurs" lance-t-il.

Une mobilisation de masse le 16 septembre à Clermont qui a permis de faire entendre la voix du monde de l’élevage.
Une mobilisation de masse le 16 septembre à Clermont qui a permis de faire entendre la voix du monde de l’élevage.
© HLP

Quel bilan tirez-vous de cette  mobilisation organisée à Clermont le 16 septembre dernier ?
Gilbert Guignand : « Je dresse un bilan très positif car, en juillet dernier lorsqu’on parlait de rassembler 20 000 personnes à Clermont-Ferrand autour de notre cause, on nous avait qualifiés d’utopistes ! Or, on a réussi. Mais malheureusement c’est le signe qu’il y a bien un malaise profond dans le monde de l’élevage ».

Cette action syndicale a-t-elle eu les effets escomptés ?
Gilbert Guignand : « Cette mobilisation de masse des agriculteurs, mais aussi des salariés d’OPA et des élus locaux qui ont levé le poing à nos côtés, nous impose à présent d’obtenir des résultats. Suite au 16 septembre, le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, a proposé une rencontre aux responsables syndicaux du Massif-Central. Accompagnés du président de la FNSEA, ces derniers ont été reçus le mardi 23 septembre au ministère de l’Agriculture. Ce sera notamment l’occasion de demander à Michel Barnier d’organiser dans les plus brefs délais la conférence sur les revenus agricoles qu’il avait programmée pour cet automne.
Le mercredi 24 septembre, c’était au tour des trois ministres auvergnats du gourvernement Fillon  qui constituent le “Pack auvergnat” (Laurent Wauquiez, Brice Hortefeux et Alain Marleix) de plaider la cause des éleveurs du Massif-Central devant le ministre de l’Agriculture.
Nos revendications sont également remontés jusqu’à Mariann Fischer Boël, commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, qui fut l’une des invités du séminaire organisé le 25 septembre sur le thème  «Les régions et l’avenir de la PAC» à Clermont-Ferrand ; les responsables syndicaux du Massif-central ont pu la rencontrer et évoquer avec elle la réforme de la PAC à mi-parcours.
Nous espérons également obtenir des réponses de la part du  ministre Michel Barnier à l’occasion de sa venue au Sommet de l’élevage le 3 octobre prochain.
La prochaine étape se jouera le 19 décembre lors du congrès de la montagne organisé par la FNSEA et les JA à Clermont-Fd.  Nous espérons vivement qu’une personne du gouvernement participera à ce congrès et nous renseignera sur le contenu de la réforme de la PAC à mi-parcours et en particulier sur la révision des ICHN (NDLR : les ICHN “nouvelle version” devraient entrer en vigueur dès 2009) ».

Donc le combat continue pour les reponsables syndicaux.
Gilbert Guignand : « Nous exploiterons toutes les occasions qui nous sont offertes pour mettre la pression sur les élus et le gouvernement en vue que l’on obtienne un véritable rééquilibrage des revenus entre les agriculteurs. N’oublions pas non plus l’impact désastreux de la FCO (qui poursuit sa progression)  sur les revenus des exploitations en 2008 comme en 2009.
La FRSEA Massif-central a de surcroît demandé une rencontre avec le Président de la République Nicolas Sarkozy, en vue d’obtenir des réponses positives et des solutions concrètes qui permettront d’assurer la pérennité de l’agriculture en zone de montagne. »

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