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SOCAVIAC
Fusion actée entre la section ovine de Socaviac et Copagno

Les deux coopératives, Copagno et Socaviac section ovine, travaillaient ensemble depuis longtemps. Elles ont désormais fusionné.

Bertrand Laboisse, président de Socaviac et Michel Millot, directeur
Bertrand Laboisse, président de Socaviac et Michel Millot, directeur
© Allier agricole

Sérénité et confiance. C’est dans cet état d’esprit que la section ovine de Socaviac abordait la fusion programmée avec la Coopérative des producteurs ovins d’Auvergne (Copagno). «Cette fusion proposée par la section ovine de Socaviac est, en réalité, l’aboutissement d’un parcours commun», explique Éric Duboulet, président de la section ovine de la Socaviac. En effet, depuis le début des relations en 2008 engendrant la création d’une union de service traduite en 2009 par la mise en commun des moyens (logistique, commerce…) jusqu’au renforcement des échanges par la mise en place de deux pôles d’allotements (un pôle hébergé à Villefranche-d’Allier et un pôle rustique à Saint-Beauzire (43), les deux structures ont eu le temps de se fréquenter. «À travers cette fusion avec Copagno, notre OP (organisation professionnelle) ovine retrouve une conformité économique dans une dynamique et un optimisme qui je l’espère maintiendra voir même développera cet élevage ovin, fleuron de nos régions», résume Bertrand Laboisse, président de Socaviac. Et d’ajouter que «2012 sera l’année de la construction d’un pôle ovin dans «Feder», union de coopératives (voir encadré).

 

119 000 bêtes traitées en 2011 par l’union Copagno/Socaviac

Les deux coop’ n’en étaient donc pas à leur premier flirt avant de s’unir pour de bon. Pour preuve, en 2011, l’union Copagno-Socaviac a traité 119 788 bêtes, soit une hausse de 1,7 % par rapport à 2010. Copagno récupère les 58 éleveurs qui adhéraient à Socaviac en plus de ses 450 adhérents propres. «Cette fusion entraîne logiquement des modifications de statut», note Henry Tamain, directeur de Copagno. L’engagement passe ainsi de trois à cinq ans. Autre changement pour les adhérents qui deviennent, de fait, adhérents à l’OP de Copagno : ils doivent commercialiser au moins

75 % de leur production via la coopérative ovine. Cette décision entraîne également une modification des zones, Copagno qui regroupe ses adhérents sur les quatre départements auvergnats, intègre désormais les adhérents de la Creuse et du Cher et a formulé une demande d’extension à la Loire. Une initiative saluée par Yannick Martinet, président de la Commission élevage à la Chambre d’Agriculture de l’Allier. Pour être complètement finalisée, cette fusion a été actée à effet rétroactif au 1er janvier 2012 lors des deux assemblées générales extraordinaires. Socaviac garde un pied dans la filière ovine puisque trois de ses administrateurs deviennent membres du conseil d’administration de Copagno.

 

Création de feder (Union de coopératives avec global et Epis centre)

Dernier point abordé devant les adhérents de Socaviac, la création (1er mars 2012) de l’union de coopératives Feder qui regroupe Socaviac, Global et Epis-centre. Ce «projet ambitieux» présidé par Bertrand Laboisse et dirigé par Michel Millot regroupe 4 500 élevages pour 210 000 bovins et 170 000 ovins commercialisés. Feder emploie 200 collaborateurs basés dans huit centres d’allotement en Auvergne, Bourgogne et Champagne-Ardenne. «Avec Feder et au terme de cette année, nous deviendrons un des leaders français du modèle coopératif dans la sphère du marché de l’élevage bovin et ovin (210 000 bovins et 60 000 ovins caprins). Notre volonté d’ouverture et notre désir d’accueillir a suscité, chez certains amis coopérateurs, de l’intérêt pour venir nous rejoindre au sein de cette nouvelle entité et ceux-ci ont compris aussi toute l’importance de se regrouper tout en gardant la légitimité de nos coopératives respectives», conclut Bertrand Laboisse.

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