Aller au contenu principal

Franc succès de la vente de CCBE

© HC

Les sections Reproducteurs Limousins et Charolais de CCBE organisaient leur désormais traditionnelle vente de printemps de jeunes taureaux inscrits aux herdbooks limousin et charolais de 10 à 18 mois le 9 mars 2018 sous la responsabilité des trois commerciaux Raphaële Girault, Nicolas Chaulet et Régis Desfougeres.
Concernant l’organisation, les sections Reproducteurs avaient édicté un cahier des charges draconien pour la sélection des animaux en termes de qualité morphologique, de garanties sanitaires et de conduite d’élevage (élevage plein air ou semi plein air, un dressage minimum des animaux présents à la vente). Les jeunes taureaux retenus ont été sélectionnés très tôt en saison afin de retenir les meilleurs sujets avec une forte pression de sélection, puisqu’en moyenne, le rapport entre le nombre de taureaux déclarés et le nombre de retenus était de 1 sur 3.
Cette année encore, le choix des jeunes taureaux visait avant tout à présenter des animaux à fort potentiel avec un bon compromis entre la morphologie, notamment la conformation, et le pedigree des ascendants (index, qualifications, potentiel de croissance, …) tout en mettant l’accent sur un critère essentiel : les facilités de naissance. En effet, les élevages s’agrandissant au détriment de la surveillance des vêlages, les acheteurs portent une attention particulière à ce critère.
En race limousine, cette année un panel de 27 jeunes taureaux de l’année d’excellente qualité, provenant de 17 élevages sélectionneurs de CCBE, étaient proposés à la vente.
La vente, qui s’est déroulée devant un très nombreux public d’éleveurs et d’acheteurs, a connu un franc succès avec 94 % de taureaux Limousins vendus et seulement 3 animaux commercialisés à la mise à prix. Le prix de vente moyen s’élève à 2 736 euros, soit 320 euros de plus que l’année précédente à pareille époque.
Les acheteurs provenaient de 6 départements différents. Si 15 des jeunes taureaux commercialisés sont restés pour travailler dans la Creuse, les autres sont repartis dans l’Allier (4), dans l’Indre (3), en Dordogne (1) et dans la Saône-et-Loire (1).
Une rapide analyse du panel d’acheteurs prouve que CCBE a su fidéliser une clientèle pour ce genre de manifestation puisque 100 % des clients sont des acheteurs réguliers et 68 % sont adhérents à la coopérative. D’autre part, trois jeunes taureaux ont été acquis par des sélectionneurs pour 2 974 euros de moyenne, 10 par des engraisseurs pour 2 714 euros de moyenne et 12 par des naisseurs pour 2 695 euros de moyenne.
L’enchère record s’est élevée à 3 622 euros pour l’animal Meneur né au Gaec Courtitarat de Saint-Dizier-la-Tour (23). Ce magnifique jeune taureau est parti chez un sélectionneur creusois séduit par cet animal exceptionnel dans ses masses musculaires et son volume, et favorablement indexé pour ses facilités de naissance.
En race Charolaise, 7 taureaux de 12 à 17 mois étaient présentés. Nouveauté pour cette foire, les Charolais étaient attachés dans le même bâtiment que les Limousins.
6 taureaux sur les 7 présentés ont trouvé preneur, soit 86 % d’animaux vendus, pour un prix moyen de vente de 2 408 euros.
L’enchère maximale a été atteinte à 2 550 euros par le taureau Maradona de 17 mois provenant de l’élevage de Chopinaud Francis à La Cellette (23).
Le bilan est satisfaisant. Les 6 jeunes taureaux sont partis travailler en Creuse (4), en Normandie (1) et dans la Vienne (1).
La coopérative remercie l’ensemble des éleveurs de CCBE pour la qualité de leur travail, les acheteurs venus en nombre pour cette vente, ainsi que le personnel de CCBE pour leur collaboration, et vous donne rendez-vous pour sa prochaine vente d’automne à la mi-septembre 2018.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière