Florent Debail, la pêche comme passion
Considérée comme un passe-temps ou encore un moment de détente par le commun des mortels, pour Florent Debail, la pêche est une véritable passion depuis son plus jeune âge.
Considérée comme un passe-temps ou encore un moment de détente par le commun des mortels, pour Florent Debail, la pêche est une véritable passion depuis son plus jeune âge.



Originaire de Dompierre-sur-Besbre dans l’Allier, Florent Debail prend goût à la pêche dès l’âge de 5 ans. D’abord avec son grand-père, puis son père, Florent arpente les rives de la Besbre, de la Loire ou encore du Roudon, les rivières avoisinantes de la petite bourgade bourbonnaise, simplement équipé de sa canne en bambou, pour pratiquer la pêche aux coups. Très vite, il intègre l’école de pêche dompierroise, où il apprendra les divers montages de ligne et autres astuces permettant d’assouvir sa curiosité et sa passion, jusqu’à s’adonner aux concours de pêche locaux.
Rapidement connu dans la région pour sa passion grandissante de la pêche, Florent veut voir plus grand ou plutôt plus gros.
« Depuis tout petit, ce qui m’intéresse c’est de prendre de gros poissons, mais à l’époque le matériel n’était pas forcément adapté pour pêcher la carpe ».
La carpe, un poisson qui fascine Florent, au point d’en faire sa priorité.
« Vers mes 16 ans, je me suis mis à pêcher essentiellement la carpe en batterie avec trois cannes ».
Sa première prise est d’ailleurs toujours gravée dans sa mémoire.
« C’était avec mon grand-père, dans le canal aux abords de l’Abbaye de Sept-Fons », se souvient-il, un brin nostalgique.
Très rapidement, il participe à de nombreux enduros carpes, qui se disputent sur plusieurs jours (3 jours/2 nuits), un peu partout en France. En 2001, il prend sa première licence afin de participer aux Championnats de France en binôme, lors duquel il sera confronté aux meilleurs pêcheurs de l’Hexagone.
Mais son meilleur souvenir restera certainement les « Masters Média Carpes », disputés sur une semaine au Lac de Montbel à Foix (Ariège).
Au fil des années, Florent décide de réduire la compétition pour diverses raisons.
« La pêche est un hobby qui demande énormément de sacrifices et pouvant vite devenir contraignant et surtout très coûteux. Sans l’aide de mes sponsors, je ne pourrais plus m’adonner à ma passion car un matériel de qualité coûte extrêmement cher », avoue Florent qui est sponsorisé depuis 2010 par Authentik Sniper et Prologic.
Des partenaires qui lui apportent un précieux soutien au niveau matériel et appâts, en contrepartie d’une participation à plusieurs salons de la pêche (Montluçon, Vichy, Roanne) en tant qu’ambassadeur des marques de ses sponsors.
Un véritable moment de partage
Désormais, c’est sans contrainte et avec la notion de partage que Florent pratique sa passion, en insistant sur les dangers que comporte la pratique de la pêche. « Il faut constamment être sur ses gardes, notamment sur la Loire qui peut s’avérer extrêmement piégeuse et dangereuse. Mais le pire danger qui existe est l’orage, avec les lignes à haute tension et les cannes en carbone », prévient-il.
Une passion pour laquelle il prend plaisir à partager son savoir avec les autres, comme en atteste sa participation en tant qu’intervenant pendant plusieurs années au sein de l’école de pêche du Collège Louis Pergaud de Dompierre-sur-Besbre.
Mais, le mot passion prend vraiment tout son sens quand Florent décide de s’évader en pleine nature, seul ou avec son fils Lenny qui a « mordu à l’hameçon » dès son plus jeune âge.
« Au final, quand je pars pêcher, j’aime prendre du poisson même si je relâche quasiment toutes mes prises, car la population diminuant d’année en année, je préfère qu’ils regagnent leur environnement naturel ».
Pour terminer, Florent n’est pas peu fier en présentant ses plus belles prises, à l’image de cet esturgeon « Transmontanus Diamant » long de plus de deux mètres et pesant 55 kg, pêché au plan d’eau de Montbrison, mais surtout de ce silure de 2,20 mètres et 70 kg, attrapé en Loire et qui lui avait, à l’époque, donné du fil à retordre.
Avec des pêcheurs de la trempe de Florent Debail, la population de poissons n’a qu’à bien se tenir.