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Fesneau ouvre le dossier des aides économiques

Alors que la France compte 1 200 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE), le ministre de l’Agriculture a indiqué que le chantier des aides économiques pourra s’ouvrir « dans les jours ou les semaines qui viennent ». Les impacts sanitaires de la maladie s’avèrent plus graves qu’attendu. Ses effets sur le marché des broutards, eux, restent encore limités.

Alors que la France compte 1 200 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE), le ministre de l’Agriculture a indiqué que le chantier des aides économiques pourra s’ouvrir « dans les jours ou les semaines qui viennent ». Les impacts sanitaires de la maladie s’avèrent plus graves qu’attendu. Ses effets sur le marché des broutards, eux, restent encore limités.
Alors que la France compte 1 200 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE), le ministre de l’Agriculture a indiqué que le chantier des aides économiques pourra s’ouvrir « dans les jours ou les semaines qui viennent ». Les impacts sanitaires de la maladie s’avèrent plus graves qu’attendu. Ses effets sur le marché des broutards, eux, restent encore limités.
© Marion Ghibaudo/Archive

Lors des questions au gouvernement, le 25 octobre au Sénat, Marc Fesneau a indiqué vouloir « construire avec les professionnels les dispositifs dont ils auront besoin pour leur permettre de passer la crise » liée à la maladie hémorragique épizootique (MHE). Apparue à la mi-septembre, cette nouvelle maladie touche désormais environ 1 200 élevages dans le sud de la France. « Il nous faut encore évaluer avec précision les pertes pour pouvoir regarder les dispositifs que nous pourrions mobiliser », a précisé le ministre de l’Agriculture. Et d’ajouter que les pouvoirs publics attendent « dans les jours ou les semaines qui viennent » des données issues d’un réseau de « 40 fermes tests » qui « permet de suivre les risques et les impacts sur les exploitations ». Ce réseau a été mis en place après l’apparition de la MHE en France, à la mi-septembre. Face à cette maladie émergente, Marc Fesneau a souligné que « l’on voit apparaître au fur et à mesure » les conséquences économiques dans les élevages, qui sont « liées aux frais vétérinaires, aux pertes liées à la morbidité ou à des déficits de production ».

Anti-inflammatoires « très coûteux »
Depuis le début de la crise, les syndicats demandent un accompagnement des éleveurs sur deux volets : une aide au maintien des animaux en ferme (blocage des exportations) et une prise en charge des frais vétérinaires. Ces derniers peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros par animal : la Confédération paysanne évoque des montants de 300 €, la Coordination rurale jusqu’à 600 €. Comme le note Pierre Médevielle (Les Indépendants, Haute-Garonne), le sénateur qui a interpellé Marc Fesneau, « dans la majorité des cas, la guérison intervient au bout de quelques jours en traitant avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens très coûteux ». Bien que la MHE provoque peu de mortalité (moins de 1 % des bovins malades), son impact sanitaire se révèle plus grave qu’attendu, selon l’enquête d’Agra presse. « Dans certains cheptels, plus de 50 % d’animaux sont à terre », relève encore Pierre Médevielle, notant aussi « de nombreux avortements ».

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