Fauche précoce : quelle valeur alimentaire, quels impacts sur la production laitière ?
Les éleveurs cherchent à réduire la dépendance aux correcteurs azotés achetés à l’extérieur dans l’alimentation de leurs bovins. La fauche précoce de l’herbe peut représenter une solution.

Pour les éleveurs à la recherche d’une meilleure autonomie, la valeur alimentaire de l’herbe récoltée est primordiale. Elle doit permettre des économies en correcteurs azotés et concentrés de production sur la ration hivernale. Cet objectif passe le plus souvent par une récolte précoce, au stade épis 10 à 15 cm. Les essais mis en place dans les stations expérimentales des chambres d’agriculture de Bretagne, à Mauron (56) et Trévarez (22), montrent des gains intéressants sur la teneur en MAT et sur la valeur énergétique du fourrage récolté, en particulier au premier cycle d’exploitation, lors d’une récolte plus précoce (montaison de la graminée) par rapport à une date de récolte classique (début épiaison de la graminée).
Amélioration de la MAT
À Mauron, la teneur en MAT est en moyenne améliorée de 1,7 point avec une fauche précoce. Dans ces mêmes conditions, la valeur énergétique reste stable avec 0,89 UFL en moyenne lors d’une fauche précoce contre 0,88 pour le témoin.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1465, du 21 juin 2018, en page 12.