Aller au contenu principal

Évolution du Nutri-score : l'Anses présente un avis mitigé

Dans une note, l'Anses souligne les limites des évolutions apportées par la gouvernance transnationale à l'algorithme du logo d'affichage nutritionnel. Un arrêté est à paraître pour transposer ces nouvelles règles en France.

Dans une note, l'Anses souligne les limites des évolutions apportées par la gouvernance transnationale à l'algorithme du logo d'affichage nutritionnel. Un arrêté est à paraître pour transposer ces nouvelles règles en France.
Dans une note, l'Anses souligne les limites des évolutions apportées par la gouvernance transnationale à l'algorithme du logo d'affichage nutritionnel. Un arrêté est à paraître pour transposer ces nouvelles règles en France.
© Éric Vidal - European Union

L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation) s'est prononcée sur les modifications décidées par la gouvernance transnationale du Nutri-score (sept pays européens dont la France). Deux rapports avaient été adoptés pour revoir l'algorithme du logo d'affichage nutritionnel : le premier en 2022 pour les aliments et le second en 2023 pour les boissons. Ces nouvelles règles doivent maintenant être transposées dans la réglementation française. Un arrêté est à paraître.
La note de l'Anses, rendue publique le 19 décembre, évalue la cohérence des changements apportés à l'algorithme avec les recommandations nutritionnelles et particulièrement les objectifs du PNNS (Programme national nutrition santé). Si elle salue le durcissement de la notation pour les produits à forte teneur en sucre et en sel, l'agence relève plusieurs écueils. Premièrement, le nouvel algorithme discrimine moins les produits en fonction de leur teneur en fibres. En cela, il « s'écarte de l'objectif du PNNS d'inciter le consommateur à "aller vers les féculents complets" et "si nécessaire, les produits semi-complets" », considère l'Anses. Ensuite, il n'oriente pas les consommateurs vers des produits avec « certains nutriments dont les apports sont insuffisamment couverts dans la population », comme la vitamine D ou l'acide alpha-linolénique, présent dans les oléoprotéagineux.

Les plus lus

le 4X4 avec es deux coéquipiers
Trial 4X4, Boulat-Imbert, champions de France

Les deux Cantaliens ramènent leur premier titre national. Une consécration après dix ans en tandem sur leur Auverland.

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

François-Xavier Huard parle de la filière lait
« L'annonce de Lactalis n'est pas une surprise »

François-Xavier Huard, PDG de la Fédération Nationale de l'Industrie Laitière (FNIL) rassemblant plus de 300 laiteries et…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière