Et de trois…
Lors de l’Assemblée générale de la fédération des chasseurs de la Corrèze en avril dernier, la problématique de la surpopulation des blaireaux et la transmission de la tuberculose bovine avaient été évoquées. (cf. L’Union Paysanne du 3 mai 2024)
Lors de l’Assemblée générale de la fédération des chasseurs de la Corrèze en avril dernier, la problématique de la surpopulation des blaireaux et la transmission de la tuberculose bovine avaient été évoquées. (cf. L’Union Paysanne du 3 mai 2024)
Pour la troisième année consécutive un arrêté préfectoral est suspendu par le tribunal administratif de Limoges. Il avait été saisi en référé par les associations “Aves France”, “One Voice” et “l’Association pour la protection des animaux sauvages”. Cet arrêté autorisait la période de chasse complémentaire du blaireau par vénerie sous terre du 15 juin 2024 au 14 septembre 2024 inclus. Le tribunal estime qu’il n’y a pas assez d’éléments probants quant à la présence excessive de blaireaux en Corrèze et qu’il s’agit de fait d’une espèce à protéger.
Par ailleurs, d’après un rapport de 2019 de l’Anses sur la propagation de la tuberculose bovine : « la densité peut jouer un rôle dans la dynamique interspécifique de l’infection. Concernant le Blaireau, le nombre d’individus infectés augmente avec la densité et, ainsi, la probabilité de transmission aux autres hôtes, notamment les bovins, est a priori plus importante. L’interface existant entre ces différents hôtes est alors un facteur essentiel. »
La fédération des chasseurs de la Corrèze souhaite disposer d’un maximum de données de terrain sur la présence massive du blaireau afin de pouvoir étayer un arrêté pour les années à venir.
La fédération transmet la conséquence de cette suspension et demande que cela soit respecté : « toute action de déterrage du blaireau est donc interdite durant cette période. La vénerie sous terre du blaireau n’est donc pas possible avant le 15 septembre 2024. »