En Turquie, le business se conjugue au féminin
Invitée d’honneur du Sommet de l’élevage, la Turquie a faim de viande. Pour assouvir une demande exponentielle, les ateliers d’engraissements ont grossi, et la filière élevage pèse de plus en plus. À la tête de ces empires musclés, des femmes.
Jean-basket. Le duo gagnant qu’arbore volontiers Nihal Kayar, y compris lors de rencontres d’affaires. La jeune femme est responsable des achats de la société Namet, le numéro 1 de la viande bovine en Turquie. Une société érigée par ses aïeuls dans les années cinquante dans laquelle Nihal occupe désormais un poste stratégique. Actuellement, c’est au Brésil qu’elle va faire son marché. Elle y passe trois semaines par mois pour choisir les animaux qui viendront grossir ses centres d’engraissements, dont l’un est situé à la frontière syrienne. Namet engraisse 100 000 bovins par an. La société dispose d’abattoirs au sud-est du pays, et d’un atelier de désossage et de transformation à la périphérie d’Istanbul où sont transformées 40 000 tonnes de viande bovine et ovine chaque année. Avant les problématiques liées à la FCO, c’est-à-dire jusqu’en 2013, la société achetait beaucoup d’animaux français (jusqu’à 10 000 animaux par mois).
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1478, du 4 octobre 2018, en page 7.