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En Corrèze, le miscanthus cultivé pour la litière des canards gras

La culture de miscanthus, plus répandue au nord de la France, se développe désormais au sud de la Loire. En Corrèze, Olivier Dupuy et son épouse ont implanté six hectares destinés à la production de litière pour canards. Ils ont également investi dans un bâtiment de stockage équipé de panneaux photovoltaïques.

La culture de miscanthus, plus répandue au nord de la France, se développe désormais au sud de la Loire. En Corrèze, Olivier Dupuy et son épouse ont implanté six hectares destinés à la production de litière pour canards. Ils ont également investi dans un bâtiment de stockage équipé de panneaux photovoltaïques.
La culture de miscanthus, plus répandue au nord de la France, se développe désormais au sud de la Loire. En Corrèze, Olivier Dupuy et son épouse ont implanté six hectares destinés à la production de litière pour canards. Ils ont également investi dans un bâtiment de stockage équipé de panneaux photovoltaïques.
© Gabriel Omnès

Originaire d'Asie, le miscanthus se développe depuis plusieurs années en France. Aujourd'hui, on en dénombre plus de 6 000 hectares sur le territoire. En grande partie utilisé comme biocombustible, le miscanthus est également exploité pour le paillage horticole et la litière. « Le miscanthus est quatre fois plus absorbant que la paille, souligne Olivier Dupuy de l'EARL de la Rosière. Il est aussi plus économique car sa durée de vie est de quatre semaines contre une semaine pour la paille et on peut le retourner trois ou quatre fois. ». Fort de ces atouts, l'éleveur de canards gras s'est lancé depuis peu dans la culture du miscanthus. « Nous produisons annuellement environ 1 200 canards gras sous l'appellation IGP du Sud-Ouest que nous commercialisons à la coopérative La Quercynoise à Gramat », poursuit l'éleveur. La coopérative recherchait des éleveurs volontaires pour produire du prêt à gaver mais nous n'étions pas intéressés. En revanche la culture de miscanthus était un projet qui nous tentait ». Installé depuis quatre générations en production ovine, l'EARL de la Rosière s'est tourné vers les canards gras en 2016, lors de la reprise de l'exploitation par la femme d'Olivier. « Nous ne voulions pas mettre tous nos oeufs dans le même panier, poursuit l'éleveur. D'autre part, c'est une culture qui ne nécessite pas d'intrants. C'est aussi cela qui nous a séduits. »

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