Aller au contenu principal

« En 2016, la filière a prouvé tout son intérêt »

Interview de Vincent Granier, ancien président de l'association Fleur d'Aubrac.

© Réveil Lozère

Le 7 août dernier se tenait l’assemblée générale de l’association Fleur d’Aubrac. Quel est le bilan de la filière pour l’année 2016 ?
Au total, sur l’année écoulée, 149 éleveurs de l’Aveyron, de la Lozère, du Cantal et de la Haute-Loire ont livré 1 495 génisses sous la dénomination « Fleur d’Aubrac », soit une dizaine de bêtes par élevage en moyenne. Depuis trois ans, la filière affiche des volumes stationnaires avoisinant les 1 500 bêtes par an. C’est une petite filière mais ces volumes nous permettent aussi de rester dans une production de niche. En effet, cette stabilité, on la retrouve aussi dans le prix payé à l’éleveur. Avec des prix allant de 0,35 euro à 0,50 euro pour le kilo de carcasse, selon la conformation, par rapport au conventionnel, nous avons réussi à maintenir le prix payé aux éleveurs. C’est notre principal objectif et nous avons réussi à le tenir malgré la conjoncture de l’année 2016.

Justement, comment arrivez-vous à maintenir le prix payé au producteur ?
Au sein du conseil d’administration de l’association, on retrouve des agriculteurs mais aussi des bouchers. C’est ce qui fait, dans notre cas, la différence. Ces bouchers, de la coopérative des bouchers de l’Hérault sont très impliqués dans la filière. L’accord est simple : nous assurons la production constante de viande pour la filière et en échange, les bouchers acceptent de payer un peu plus cher pour permettre aux éleveurs de pouvoir prévoir le prix de vente d’une bête plusieurs mois à l’avance. Ce système ne se base pas sur l’évolution des cours de la viande et ce doit de rester indépendant pour pérenniser la filière.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1422, du 24 août 2017, en page 2.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière