Deux phases en cours pour résorber les zones blanches
Deux schémas différents sont en cours pour apporter la téléphonie mobile dans 80 communes du Cantal.
La couverture des communes rurales du Cantal a été rendue possible grâce à un partenariat entre le Conseil général et les opérateurs de téléphonie mobile.
©
L'Union du Cantal
L’ouverture. C’est le thème retenu par Vincent Descœur pour illustrer les priorités de son mandat. Outre le réseau routier, le désenclavement passe aussi par l’accès au plus grand nombre à des technologies d’aujourd’hui : internet à haut-débit et la téléphonie mobile. Sur ce dernier point, le Département a imaginé en étroite collaboration avec les opérateurs de téléphonie mobile un plan en deux phases pour couvrir les 80 communes identifiées en 2003 comme ne recevant aucun signal. La première phase, toujours en cours, a mobilisé 4 millions d’euros inscrits au budget du Conseil général et autant de la part des opérateurs mobiles, auxquels s’ajoutent une participation de l’Europe, 300 000 euros de l’Etat et 200 000 euros de la Région.
4 millions d’euros du Conseil général
Cet effort doit permettre d’assurer la couverture de 36 communes, sur des territoires retenus par l’Etat comme étant prioritaires. Dans ce cas, le principe technique dit de “l’itinérance” retenu permet sur la couverture d’un même pylône d’émettre et de recevoir des appels quel que soit son opérateur (Orange, SFR et Bouygues). La deuxième phase du plan départemental est totalement prise en charge par Orange et SFR, désignés pilotes au nom des 3 opérateurs. Ils viennent de confirmer le lancement de leurs différents programmes et travaillent déjà activement à la concrétisation de cette nouvelle phase. A ce jour, tous plans confondus, 35 communes sont couvertes par un nouvel émetteur et 12 ouvertures sont imminentes. Les autres dossiers sont en voie d’exécution, ajoute Vincent Descœur, président du Conseil général. Il regrette cependant que les projets soient accueillis “avec plus ou moins de bonheur”, soulignant que priorité sera donnée aux territoires les plus enthousiastes.
Vers une... troisième phase
Lors de l’inauguration du nouveau relais de Marcolès, le président Descœur a avoué avoir conscience des limites techniques qui privent encore de nombreux hameaux de téléphonie mobile. Auprès de Jean-François Groslier, directeur régional de France-Télécom et de Brigitte Allégrette, responsable des relations avec les collectivités locales, il s’est inquiété d’une “couverture objective du territoire”. D’où l’idée d’une 3e phase. Il reste cependant à rechercher de nouveaux partenaires financiers.
4 millions d’euros du Conseil général
Cet effort doit permettre d’assurer la couverture de 36 communes, sur des territoires retenus par l’Etat comme étant prioritaires. Dans ce cas, le principe technique dit de “l’itinérance” retenu permet sur la couverture d’un même pylône d’émettre et de recevoir des appels quel que soit son opérateur (Orange, SFR et Bouygues). La deuxième phase du plan départemental est totalement prise en charge par Orange et SFR, désignés pilotes au nom des 3 opérateurs. Ils viennent de confirmer le lancement de leurs différents programmes et travaillent déjà activement à la concrétisation de cette nouvelle phase. A ce jour, tous plans confondus, 35 communes sont couvertes par un nouvel émetteur et 12 ouvertures sont imminentes. Les autres dossiers sont en voie d’exécution, ajoute Vincent Descœur, président du Conseil général. Il regrette cependant que les projets soient accueillis “avec plus ou moins de bonheur”, soulignant que priorité sera donnée aux territoires les plus enthousiastes.
Vers une... troisième phase
Lors de l’inauguration du nouveau relais de Marcolès, le président Descœur a avoué avoir conscience des limites techniques qui privent encore de nombreux hameaux de téléphonie mobile. Auprès de Jean-François Groslier, directeur régional de France-Télécom et de Brigitte Allégrette, responsable des relations avec les collectivités locales, il s’est inquiété d’une “couverture objective du territoire”. D’où l’idée d’une 3e phase. Il reste cependant à rechercher de nouveaux partenaires financiers.