Des Montbéliardes pour un concours en famille
Leslie et Benoît Charbonnier, du Gaec du Barre à Mazeirac, connaissent le nom de chacune de leurs vaches, et peuvent décliner les lignées de chacune. Aurélien et Myriam Trousselier, du Gaec Trousselier, sont des passionnées de « technique laitière ». Tous se préparent au concours des Miss laitières, qui aura lieu le 20 avril à Aumont-Aubrac.
Leslie et Benoît Charbonnier, du Gaec du Barre à Mazeirac, connaissent le nom de chacune de leurs vaches, et peuvent décliner les lignées de chacune. Aurélien et Myriam Trousselier, du Gaec Trousselier, sont des passionnées de « technique laitière ». Tous se préparent au concours des Miss laitières, qui aura lieu le 20 avril à Aumont-Aubrac.
Pour Leslie et Benoît Charbonnier, habitués des concours, celui des Miss laitières est l’occasion de passer une « bonne journée entre éleveurs ». « Cela permet de discuter entre nous, loin de nos fermes », abonde Leslie Charbonnier. Un avis partagé par Aurélien et Myriam Trousselier, qui présentent régulièrement des vaches en concours.
Les deux Gaec livrent leur lait à Sodiaal et trouvent que la Montbéliarde est une race « adaptée à la pâture, au climat, à la marche ». « Même si elles ont un peu de caractère » s’amuse Leslie Charbonnier. Le Gaec du Barre va présenter Seine et Sacrée aux Miss laitières, deux vaches d’une trentaine de mois, qui lors d’un précédent concours, et alors qu’elles étaient génissons, avaient été primées dans leurs catégories. « Deux belles vaches qui se laissent regarder », apprécient les éleveurs, « et qui ont du potentiel ».
Un concours qui se partage
Pour Aurélien et Myriam Trousselier, ce sont Télissa et Sage, âgées de 27 mois, qui seront sur le ring. Elles ont été choisies pour « leur conformation et leur morphologie », notamment. Sans oublier les génissons, qui seront conduits par les enfants de chaque famille. Un événement attendu autant par les petits que les grands, qui préparent leurs vaches à montrer leurs plus beaux atours le jour J.
Au sein du Gaec de Barre, ce sont Udore et Ussic, qui seront sur le ring aux côtés d’Éloïse et Lydie, impatientes de montrer leur savoir-faire à la famille et aux amies venues exprès. Au Gaec Trousselier, Uvigotte et Ulotte, nées en novembre, qui seront conduites par Anthony et Pierre-Louis. « Depuis que l’on a commencé à présenter des vaches dans des concours, les garçons se sont passionnés pour cet aspect de l’élevage », s’amusent les parents qui racontent comment ils poussent ces derniers à aller regarder des concours jusqu’en Haute-Loire ou dans le Cantal. Et comment ils cherchent sur Youtube pour suivre le plus de concours possible. « On n’y va pas pour la compétition, note Aurélien Trousselier. Cet événement est une bonne initiative pour donner de la visibilité à la filière laitière dans le département, et c’est important de le soutenir ».
Une vision partagée par Leslie et Benoît Charbonnier, qui voient dans cette journée, « l’occasion de passer un bon moment en famille, et de voir pétiller les yeux des enfants, lorsqu’ils sont sur le ring ». Et le dynamisme du syndicat encourage les éleveurs à participer à ces événements pour montrer leur soutien.
Pour les quatre éleveurs, la filière laitière est une composante essentielle du département. Et ils n’en changeraient pour rien au monde. « Le lait, ce sont des contraintes, accorde Leslie Charbonnier. Mais on est au contact de nos animaux tous les jours, on les manipule tout le temps, et cette relation nous plaît ».
Sur ces deux fermes familiales, la transmission et le partage ne sont pas des mots vains. Les éleveurs apprécient de passer du temps en famille, que ce soit pour s’occuper des animaux ou lors d’événements particuliers.