Des mesures pour une Pac « plus juste »
Vice-président du conseil régional d’Occitanie, Guillaume Cros siège au comité européen des régions. Il y a présenté mercredi dernier, un rapport sur la Pac post-2020, adopté par une large majorité.
Les zones rurales et les régions intermédiaires représentent 91 % du territoire de l’Union européenne, 60 % de sa population, 43 % de la valeur ajoutée brute européenne, et regroupent 56 % des emplois. Autant dire que dans le débat qui s’ouvre actuellement sur la Pac, les régions veulent avoir leur mot à dire. C’est dans cet esprit que Guillaume Cros (voir encadré) a entrepris un large audit. De ce travail d’échanges est né un projet d’avis, présenté par le français devant ses homologues européens, le mercredi 12 juillet, et adopté à une large majorité. « Nous avons besoin d’une politique agricole commune juste, durable et solidaire, qui assure sa légitimité sur les plans économique, social, environnemental et international », rappelle en préambule le vice-président du conseil régional d’Occitanie. Les décideurs locaux et régionaux sont préoccupés par l’avenir des zones rurales et le risque qu’elles restent à la traîne derrière les zones urbaines. Dans ce cadre, Guillaume Cros, estime que la part actuelle du budget consacré au développement rural est trop faible et ne permet pas de refléter le poids géographique, démographique et économique des zones rurales. En clair : renforcer le second pilier de la Pac, et donner une plus grande marge de manœuvre aux États membres pour transférer des fonds du premier au second pilier.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1419, du 20 juillet 2017, en page 8.