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Des inquiétudes sur les marchés des pays de l'UE limitrophes de l'Ukraine

« Nous verrons si l'accord de libre-échange UE-Ukraine sera poursuivi ou pas. Il faut que l'on dispose d'une description complète de la situation avant de prendre une décision politique », a averti en conférence de presse le commissaire à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski, à l'issue du Conseil des ministres de l'Agriculture le 12 décembre. Depuis quelques mois, les pays limitrophes de l'Ukraine (Pologne, Roumanie, Bulgarie) dénoncent l'afflux de céréales ukrainiennes (+148 % vers le marché intérieur depuis le mois de mai) mais aussi de colza ou encore de la viande de volaille, via les Voies de solidarité (dispositif logistique mis en place par l'UE pour faciliter les exportations de produits ukrainiens via l'UE dans le contexte de guerre en Ukraine). Une partie de ces produits moins chers restent bloqués dans ces marchés et créent des distorsions de concurrence par rapport aux productions locales.
Au mois de septembre, le commissaire estimait que ces céréales n'avaient pas « d'impact destructeur ou négatif sur les marchés de l'UE ». Globalement c'est toujours le cas, d'autant plus que la récolte européenne de maïs a été largement touchée par la sécheresse estivale. « La production a chuté de près de 27 % (soit 20 millions de tonnes de moins) par rapport à la moyenne de l'année dernière. Cela nous rappelle clairement pourquoi l'atténuation du changement climatique reste d'une importance capitale », a indiqué Janusz Wojciechowski. Pour compenser, l'UE a ainsi importé plus de 12 millions de tonnes du 1er juillet à la fin novembre. Toutefois, le commissaire admet que « localement, il y a des secteurs plus sensibles que d'autres, il faut en tenir compte ».

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