Des finances serrées pour composer le Plan d’actions
Les élus de la majorité départementale se fixent pour priorité l’optimisation de la gestion.
En 2011 seront élus les derniers conseillers généraux. Après leur mandat, place aux conseillers territoriaux qui siégeront à la fois au Département et à la Région. Mais d'ici là, il revient à l'assemblée cantalienne d'œuvrer avec un budget toujours plus serré. C'est ce qu'a rappelé le président Vincent Descœur à ses collègues élus, issus des rangs de la Majorité départementale, réunis vendredi à Jussac. "Outre l'actualité de rentrée, nous nous projetons dans l'avenir, notamment sur la définition d'un nouveau plan d'action départemental pour la période 2012-2014", a-t-il résumé à la presse, à l'issue de ce séminaire. Il souligne que les élus de la majorité seront naturellement attentifs aux évolutions législatives, dont les recettes par péréquations promises par la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Mais il préfère se projeter en termes budgétaires sur la base du périmètre que l'on connaît aujourd'hui. Et pas de doute, il faudra "optimiser la gestion", avoue-t-il dans une formule polie qui revient à prévenir que l'on va resserrer les boulons. Au demeurant, la Région s'apprête elle aussi à réduire la voilure...
Retour sur investissement
Point positif pour l'exercice à venir : "la quasi-totalité des objectifs 2009-2010 ont été atteints", se satisfait Vincent Descœur. Questionné sur les choix qui seront opérés si la collectivité s'oblige à diminuer sa capacité à investir, le président précise que le Conseil général privilégiera sa contribution aux autres collectivités et les investissements directs sur lesquels il peut rapidement escompter un retour sur investissement. Les élus de la majorité se préparent à ce que les groupes d'opposition fassent remarquer que ce sont "leurs amis du gouvernement" qui plongent les collectivités dans la rigueur budgétaire. Le président Descœur appelle à la lucidité : "L'État ne peut pas distribuer des crédits qu'il n'a pas". Une situation que les élus UMP présentent comme "inconfortable, mais incontournable".
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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