Des dégâts « catastrophiques », pointe Christiane Lambert
Les orages qui sévissent depuis le 19 juin ont causé par endroits des dégâts « catastrophiques » dans les exploitations agricoles de nombreuses régions, s’est alarmée le 22 juin la présidente de la FNSEA Christiane Lambert.
« Chez moi dans le Saumurois, dans le sud du Maine-et-Loire, de la grêle a complètement ravagé des vignes », a déclaré Christiane Lambert à l’AFP. En Île-de-France et notamment en Seine-et-Marne, de fortes précipitations (« 80 mm le samedi soir et à nouveau 60 mm le dimanche ») ont entraîné des coulées de boue dans les cultures céréalières, a-t-elle détaillé. Elle a également fait état d’« énormes dégâts » en Bourgogne-Franche-Comté, avec parfois « des parcelles détruites à 100 % » en Côte-d’Or ; « idem dans le Doubs, avec des grêlons de 10 cm de diamètre ». Même constat dans l’Yonne et la Saône-et-Loire, avec des dégâts sur les cultures céréalières et sur les vignes.
Parmi les autres départements touchés : l’Allier, l’Ardèche, le Gers, l’Aude, le Lot-et-Garonne et la Gironde. « Ce qui est impressionnant, c’est la violence des orages et le fait que ça touche les trois quarts de la France », a poursuivi la présidente de la FNSEA, remarquant que de rares territoires sont épargnés : la Bretagne, la région Paca et la Corse. Le syndicat majoritaire a renchéri en exigeant des réponses « fortes » du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique dans un communiqué, le 23 juin. « Il est de notre responsabilité collective de réformer en profondeur le modèle de gestion des risques que nous connaissons aujourd’hui », a martelé la FNSEA en insistant sur le nécessaire effort de « solidarité nationale » et le besoin de sensibiliser les agriculteurs aux risques.