Des besoins en main-d’œuvre toujours plus importants
Le Service de Remplacement, l’ADGEA et Aide Agri 43 étaient en assemblées générales le 19 mars au Puy-en-Velay. Le point sur les besoins en main d’œuvre des exploitations.
Les besoins en main d’oeuvre des exploitations agricoles du département sont en constante augmentation. En témoigne l’activité 2017 des trois structures en charge de la main-d’oeuvre intervenant dans les fermes : le Service de Remplacement 43, Aide Agri 43 et l’ADGEA (Association Départementale des Groupements d’Employeurs agricoles). Ces trois structures ont cumulé 23 881 journées en 2017 contre 21 917 journées en 2016.
Le Service de Remplacement (SR) met à disposition des agriculteurs adhérents des agents de remplacement pour les motifs de maladie, accident, formation, congès, congès maternité - paternité, mandat professionnel, syndical. L’activité du SR poursuit sa progression, ce qui traduit une demande grandissante en remplacement de la part des agriculteurs du département. “Parmi l’ensemble des motifs de remplacement, les motifs maladie (3758 journées en 2017 / 3219 en 2016) et accidents (3320 journées /2355 en 2016) explosent et représentent 41% de l’activité du SR en 2017” souligne le président du SR 43 Frédéric Pélisse.
Viennent ensuite les motifs congès avec 3094 journées et congès maternité-paternité avec 2024 journées. Notons que l’aide au complément de main d’oeuvre se développe avec 3511 journées contre 1667 en 2016.
Passage au contrat d’assurance unique
Frédéric Pélisse a souligné la volonté de son organisme d’améliorer la couverture de tous les adhérents (1898 adhérents et 1389 utilisateurs en 2017) en proposant un passage au contrat d’assurance unique dès cette année. “Tous nos adhérents déjà titulaires du contrat groupe 2017 (option 1 ou option 2) sont assurés au contrat groupe unique en 2018” indique Frédéric Pélisse.
Moyennant une cotisation annuelle de 278 € par adhérent, ce contrat unique donne lieu à une indemnisation remplacement de 100 € par jour pendant 90 jours pour la maladie ou l’accident, moyennant 3 jours de franchise, sauf en cas d’hospitalisation en maladie.
Remise sur l’adhésion
Le conseil d’administration du SR 43 a d’autre part décidé d’accorder une aide financière à ses adhérents, via une remise de 30 €par an et par adhérent (déjà titulaire d’une option) sur l’adhésion.
Pour inciter les jeunes chefs d’exploitation (Jeunes Agriculteurs) à s’assurer, quelques avantages financiers leurs sont dédiés : “le SR déduira de la cotisation, la somme de 158€ par an, le partenaire MSA prendra en charge la somme de 120€/an et une remise supplémentaire de 26€ par an sera faite si l’adhésion de la structure du jeune est réalisée par prélèvement automatique” précise Frédéric Pélisse.
Au total, le montant pris en charge par le SR 43 au bénéfice de ses adhérents s’élève à 51 292€.
En matière de main d’oeuvre, l’ADGEA, présidée par Anthony Fayolle, intervient à l’échelle des groupements d’employeurs agricoles locaux en les fédérant. La Haute-Loire compte 33 groupements d’employeurs au sein desquels interviennent 48 salariés. L’ADGEA assure également la gestion des apprentis pour le compte des agriculteurs ; 30 apprentis ont été pris en charge par l’association en 2016-2017. L’ADGEA est par ailleurs l’organisme recruteur de nouveaux salariés pour le SR43 ; en 2017, 19 nouveaux entrants ont été pris en charge.
Présidé par Christian Gouy, le groupement d’employeurs départemental Aide Agri 43 répond quant à lui à du complément de main d’oeuvre ponctuel ou récurrent. En 2017, l’activité complément de main d’oeuvre représente 6834 journées contre 7769 en 2016. 33 salariés en CDI dont 4 femmes sont intervenus dans le cadre de Aide Agri 43 dans des activités diverses : ouvriers, porchers, paysagistes, scierie-bucheron...
“Le besoin d’épauler nos chefs d’exploitation par le complément de main d’oeuvre se fait sentir depuis quelques années et se confirme : Aide Agri 43 est un outil facile d’utilisation et très souple. Il apporte une réponse rapide et adaptable à chaque situation et il ne présente aucune contrainte pour l’exploitant” souligne Christian Gouy.