Délinquance et criminalité stables dans le Cantal
Avec 77 faits constatés de plus qu’en 2010 par les services de police et de gendarmerie, le Cantal reste un département “calme” sur le front de la délinquance.
“Il suffit de quelques affaires de chèques...”
Ainsi, à l’heure où les préoccupations sécuritaires reviennent au gré des campagnes électorales, le Cantal fait-il toujours un peu figure de havre de paix : l’an dernier, seuls 3 052 faits - crimes, délits, contraventions de cinquième classe (hors infractions routières) - ont été constatés par les services de police et gendarmerie, soit 77 de plus (+ 2,59 %) qu’en 2010, année qui avait enregistré un recul de 6,17 %. Avec 1 617 faits, les atteintes aux biens restent les infractions les plus courantes, même si elles sont en diminution (- 6,69 %). Le nombre d’atteintes volontaires contre l’intégrité des personnes (400 faits) est lui quasiment stable par rapport à 2010 de même que les cambriolages, dont le procureur a rappelé qu’ils faisaient l’objet d’efforts conséquents de la part des services d’enquête, en termes de prévention et d’élucidation (272 cambriolages en 2011 contre 279 l’année auparavant). Ce sont finalement les escroqueries et autres infractions économiques qui sont en forte recrudescence avec 109 nouveaux faits constatés (+ 34,5 %). Une inflation qu’il convient cependant de nuancer : “Il suffit d’élucider quelques affaires de chèques”- a ainsi précisé le procureur - pour exploser les statistiques. Enfin, ici comme ailleurs, l’entrée en vigueur de la loi du 14 avril 2011 relative à la garde à vue s’est traduite par une nette diminution du nombre de personnes gardées à vue - hors délinquance routière (328 contre 397 en 2010). Si la délinquance stagne voire diminue dans le département, le taux d’élucidation des affaires continue lui de progresser, le Cantal dépassant allègrement en la matière les objectis nationaux avec 53 % de faits élucidés en zone police et près de 58 % en zone gendarmerie. Ce qui a valu vendredi aux services d’enquête les félicitations du procureur.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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