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Défendre notre agriculture : un combat de tous les instants
Le 12 mars, lors de la session de la Chambre d’Agriculture, Emmanuel Lissajoux, Président de la FDSEA, a défendu avec vigueur les éleveurs face aux défis croissants de la prédation, des contraintes environnementales et de la juste rémunération.
Le 12 mars, lors de la session de la Chambre d’Agriculture, Emmanuel Lissajoux, Président de la FDSEA, a défendu avec vigueur les éleveurs face aux défis croissants de la prédation, des contraintes environnementales et de la juste rémunération.

Face aux attaques répétées contre le monde agricole, rester unis et mobilisés est plus que jamais essentiel. Entre la remise en question de certains projets d’élevage, la pression grandissante des contraintes environnementales et la menace du loup, la FDSEA de Corrèze se tient en première ligne pour défendre les agriculteurs et leurs droits.
Projet de Liginiac : un modèle de diversification menacé
Le projet de porcherie de Liginiac illustre parfaitement les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs. Conçu comme une solution de diversification, il vise à sécuriser un revenu, garantir la pérennité d’une exploitation familiale et renforcer la résilience de l’agriculture locale. Il s’inscrit également dans un objectif plus large de souveraineté alimentaire pour la France.
Ce projet, c’est l’assurance d’un avenir pour l’exploitant et sa famille », insiste Emmanuel Lissajoux.
L’agriculteur a tout mis en œuvre pour respecter les normes environnementales et répondre aux besoins du territoire. Pourtant, malgré ces atouts, il est aujourd’hui la cible d’une campagne de dénigrement injustifiée.
La FDSEA s’engage à défendre sans relâche les agriculteurs qui souhaitent entreprendre et dynamiser leur territoire.
Nous ne laisserons pas les opposants dicter l’avenir de notre agriculture ! » affirme Emmanuel Lissajoux.
Le loup : une menace grandissante pour l’élevage
À l’approche du printemps, l’inquiétude des éleveurs grandit face à la mise en pâture des troupeaux. Tandis que certaines associations militent pour l’implantation définitive du loup en Corrèze, la FDSEA dénonce le déni de la détresse des éleveurs et l’idéologie dogmatique de ces groupes.
Ceux qui défendent la présence du loup n’ont jamais vu ce que c’est que de retrouver ses bêtes égorgées au petit matin", témoigne Emmanuel Lissajoux, avant de réaffirmer avec force que "le loup est incompatible avec l’élevage en plein air."
La FDSEA demande avec insistance le classement du département en Zone Difficilement Protégeable (ZDP) afin d’assurer la survie des exploitations. La charte d’engagement en faveur de l’élevage face à la prédation, signée par l’ensemble des responsables politiques corréziens, a été transmise à la ministre de l’Agriculture.
Il est temps d’agir ! » insiste-t-il. De plus, la cellule « loup » mise en place par la préfecture apparaît comme une provocation pour les éleveurs.
Se contenter de compter les brebis massacrées et de proposer des solutions inefficaces ne suffit plus. La seule urgence est claire : mettre fin à cette menace pour protéger l’élevage corrézien et le pastoralisme.
La FDSEA appelle les autorités à prendre leurs responsabilités et prévient : « Nous serons fermes et intransigeants. »
Juste rémunération : un combat à poursuivre
Dans un contexte économique incertain, la FDSEA reste mobilisée pour assurer une rémunération juste aux producteurs. Si l’amélioration des cours du broutard, du lait et de l’agneau constitue une avancée, il est impératif de garantir la valorisation de toutes les productions sur le long terme. La loi Egalim, qui impose la prise en compte des coûts de production dans la fixation des prix, doit être pleinement appliquée. «
Cette loi existe, mais elle est encore trop souvent contournée. Il faut la renforcer ! » explique Emmanuel Lissajoux.
La FDSEA, avec les JA, travaille actuellement avec les parlementaires pour améliorer ce texte essentiel au renouvellement des générations et à la pérennité de notre modèle agricole.
Gestion de la faune sauvage : des mesures urgentes à prendre
Alors que la saison de chasse touche à sa fin, certains territoires subissent encore de lourds dégâts causés par le gibier. La FDSEA demande la mise en place immédiate des tirs de nuit et du piégeage du sanglier.
Concernant les cervidés, il est impératif d’augmenter le nombre d’attributions de bracelets pour la prochaine saison. De plus, le plan de chasse « cervidés » non réalisé sur les noyaux de surpopulation doit absolument être effectué avant la prochaine saison de chasse.
Rester mobilisés pour l’avenir de notre agriculture
Plus que jamais, le monde agricole doit faire bloc face aux défis qui se présentent. La FDSEA reste en première ligne pour défendre les éleveurs, garantir la pérennité des exploitations et protéger notre modèle d’agriculture familiale.
L’union et la détermination seront nos meilleures armes pour préserver notre métier et assurer l’avenir de l’agriculture corrézienne », conclut Emmanuel Lissajoux.