FRSEA Limousin
Daniel Couderc, nouveau président de la FRSEA Limousin
Un peu plus de deux ans après son élection à la tête de la FRSEA Limousin, Bruno Gausson vient de quitter son siège de président. Daniel Couderc, président de la FDSEA de Corrèze prend la relève. L’occasion de faire un bilan d’étape des dossiers en cours et à venir.
Bruno Gausson, quel bilan faites-vous de ces deux années de présidence ? Quels en ont été les faits marquants ?
BG : Bien évidemment, les élections aux chambres d’agriculture ont été un moment fort durant mon mandat. Au-delà de ça, ce que je retiens de ces deux années, c’est la montée en puissance du niveau régional. Les dossiers régionaux se multiplient avec par exemple le Plan régional de l’agriculture durable (PRAD) sur lequel nous nous sommes beaucoup investis pour défendre la durabilité économique dans nos exploitations et qui vient d’être signé. D’autres dossiers régionaux nous ont aussi mobilisés tels que la Trame verte et bleue et les schémas régionaux. Sur nombre de questions, l’interlocuteur qu’était l’État laisse de plus en plus de place à la Région. Les négociations de la PAC ont également marqué ces deux dernières années. Là encore, la FRSEA s’est beaucoup investie pour défendre l’élevage limousin. Nous avons trouvé des appuis et obtenu des avancées. Aujourd’hui pourtant, le projet en cours d’écriture n’est pas tout à fait fidèle à ce qui a été promis.
Que reste-t-il à faire ?
BG : La déclinaison du second pilier de la PAC au niveau régional est à surveiller de près. Idem pour l’adaptation française du premier pilier. Actuellement, on n’en connaît que les grandes lignes. Il faut que le projet final corresponde aux déclarations du Chef de l’État à Cournon. Le gros dossier à venir reste celui de la régionalisation. Dans l’avenir, les grands schémas d’orientation seront régionaux. La profession agricole, même si elle est aujourd’hui moins nombreuse, représente, avec les forestiers, 90 du territoire régional. Nous devons renforcer notre présence dans les instances régionales et mener des réflexions en amont.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 2 mai 2014.