Coûts de production : Un outil de pilotage nécessaire
Deux années de crise laitière viennent de passer. Les producteurs ont subi une baisse des prix. Cela a entraîné des marges de plus en plus réduites. Des outils de pilotage se sont alors développés afin d’améliorer la gestion de l’exploitation. Conseil élevage est venu présenter, au Sommet de l’élevage, une étude de coûts de production ainsi que des indicateurs techniques et économiques.
Dans un contexte de mondialisation, et de volatilité des prix, le prix du lait a fortement diminué, ce qui fragilise fortement les revenus de l’agriculteur ainsi que l’ensemble de la filière. Afin de raisonner au plus juste le pilotage de son exploitation, la connaissance des coûts de production de son exploitation apparaît comme un pilier inévitable. Pour aller dans ce sens, Conseil élevage a abordé ce thème lors du Sommet de l’élevage le mercredi 4 octobre. Dans la région Massif central cinq systèmes ont été identifiés pour cette étude : un système bio, un système lait de montagne avec une alimentation à base d’herbe, un système lait de montagne avec maïs, un système lait de pleine avec des cultures et enfin un système robot de traite. Ces systèmes sont différents de par leurs priorités (voir ci-dessous).
Ces systèmes sont donc très différents tant au niveau de la rémunération du produit que de la productivité. La rémunération du produit, qui sous-entend le lait vendu, la viande et les autres coproduits de l’atelier ainsi que les aides, vont du simple au double doit de 400 à 700 € les mille litres de lait. Tous les systèmes peuvent réussir, l’enjeu est d’être cohérent vis-à-vis de son système et de ses envies (troupeau, surface, travail, social). Quatre indicateurs économiques permettent de mieux piloter une exploitation si on en a connaissance tels que l’approvisionnement des animaux, l’approvisionnement des surfaces, les charges de mécanisation ainsi que les annuités.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1432, du 2 novembre 2017, en page 11.