Coûts de production et place du pâturage chez nos compétiteurs
Une étude s’est penchée sur les systèmes étrangers de manière à en tirer des enseignements pour les exploitations bovines laitières françaises.
En 15 ans, les échanges mondiaux de lait ont été multipliés par 2,6. La Nouvelle-Zélande, l’Union européenne et les États-Unis contribuent fortement à ce marché avec plus de 70 % des échanges mondiaux de lait en 2015. En Nouvelle-Zélande, les volumes exportés ont doublé en 10 ans. En Union européenne, les trajectoires sont variées selon les pays. « Certains ont une stratégie très offensive comme l’Irlande, les Pays-Bas, le Danemark, la Pologne avec une croissance très rapide des volumes exportés alors qu’en ce qui concerne la France, les évolutions de volumes sont nettement plus modestes. La question de la compétitivité de la France est ainsi au cœur des débats. On définit ici la compétitivité comme étant la capacité à conquérir/conserver des parts de marché que ce soit sous l’angle de la compétitivité ‘prix’(réduction des coûts) ou de la compétitivité ‘hors prix’(augmentation de la valeur) », notent les auteurs de l’étude.
Les exportations françaises se caractérisent par une forte proportion de fromages qui représentent 31 % des volumes de lait et 43 % de la valeur des exports.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1413, du 9 juin 2017, en page 11.