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Fertilisation
Conseils sur l’achat d’engrais et d’amendements

La chambre d’agriculture de la Lozère propose depuis plusieurs années un conseil en fertilisation, afin de mettre à plat les pratiques de l’éleveur en matière d’utilisation des effluents d’élevage (véritable fertilisant).

Pierre Ressouche
Pierre Ressouche
© Chambre d'agriculture de la Lozère

Lors d’une rencontre avec un conseiller en engrais de la chambre d’agriculture, les leviers d’amélioration des pratiques de l’éleveur sont identifiés et des conseils en fonction des parcelles sont réalisés. La gestion de la fertilisation minérale est également étudiée : un état des lieux des pratiques et de leur imbrication avec la gestion des effluents d’élevage est suivi d’un conseil afin d’optimiser les achats d’engrais en fonction des besoins des parcelles.

Pierre Ressouche, associé du Gaec du Gibertès au Buisson, a répondu aux questions de la chambre d’agriculture.

Pourquoi avoir choisi la chambre d’agriculture de la Lozère pour être accompagné sur les questions de fertilisation ?

Dans le cadre de mon installation, j’ai trouvé intéressant de travailler sur la fertilisation de l’ensemble des parcelles de l’exploitation. J’ai souhaité travailler cet aspect avec la chambre d’agriculture car les agents sont neutres, ils n’ont pas de produits à vendre et apportent un conseil agronomique au plus juste. De plus, Amandine Masip, conseillère au pôle de Marvejols, m’a accompagné dans l’installation et connaît très bien l’exploitation dans son ensemble, que ce soit au niveau économique (notamment le budget lié à la fertilisation) qu’en termes d’autonomie fourragère.

Quel est le raisonnement de la fertilisation au Gaec du Gibertes ?

La fertilisation du Gaec est basée sur la gestion des effluents d’élevage. Nous avons un troupeau de vaches allaitantes, et nous produisons des lisiers bovins. Suite à mon installation, nous avons un projet de nouveau bâtiment qui produira également des fumiers bovins. C’est aussi pour cette raison que j’ai souhaité faire le point sur la fertilisation afin d’intégrer ces fumiers dans la gestion des effluents de l’exploitation. Les lisiers représenteront 90 % des déjections et les fumiers 10 %. Nous avons également comme projet de produire des céréales sur l’exploitation, et avec Amandine Masip nous avons travaillé sur la fertilisation de cette nouvelle culture. Actuellement, nous achetons des engrais complets, de l’azote à 33 % et de l’azote soufré à 26 %. Les prairies temporaires sont fertilisées avec de l’organique et du minéral. Les devèzes sont fertilisées en minéral avec de l’azote à 33 %. Toutes les parcelles d’ensilage sont fertilisées avec de l’engrais soufré et de l’azote à 33 % pour faire du regain. Nouvellement installé, j’ai apprécié pouvoir bénéficier de ce service qui m’a permis d’identifier les postes de dépense en fertilisation à réduire tout en conservant les qualités agronomiques des sols.

Suite de l’article à lire sur le Réveil Lozère N°1238 du jeudi 19 décembre 2013, page 8.

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