Congrès de la SNFM : l’urgence de faciliter la transmission
Le congrès annuel de la section nationale des fermiers et métayers (SNFM) s’est tenu les 30 et 31 janvier aux Sables-d’Olonne, en Vendée.
Un quart à un tiers des fermiers prendra sa retraite dans les prochaines années. Or, aujourd’hui, la grande majorité des fermiers ont plusieurs bailleurs, ce qui rend difficile la transmission de l’entreprise agricole dans son intégralité. Cette question de la transmission était au cœur de la table ronde du 31 janvier ayant pour thématique la « transmission de l’entreprise agricole : mythe ou réalité ? », qui a permis à Denis Rochard, maître de conférences en droit rural, Loïc Quellec, vice-président de Jeunes agriculteurs, Bertrand Lapalus, secrétaire général de la SNFM, et Dominique Bouin, ancien président de la SDFM du Loiret qui a réussi à transmettre toute son exploitation à un tiers, d’échanger sur cette problématique. Pour Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, qui a participé au congrès, ce sujet de la transmission est « capital pour garantir une politique d’installation dynamique, source d’une agriculture innovante et présente sur tous les territoires ».
Simplification et rééquilibrage du statut du fermage
Outre la transmission, deux autres enjeux sont au cœur des propositions de la SNFM pour moderniser le statut du fermage, à savoir pouvoir rester fermier tout au long de sa carrière, et donner davantage de liberté aux bailleurs. Pour y parvenir, une simplification du statut du fermage doit impérativement être effectuée, en tenant compte de l’équilibre nécessaire entre les besoins des fermiers et ceux des propriétaires. « Plus de sécurité pour le fermier, et davantage de liberté pour le bailleur », rappelle Luc Roland, président de la SNFM.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1497, du 14 février 2019, en page 7.