Genouillac
Comment maintenir à domicile les personnes âgées et dépendantes ?
Genouillac
La MSA a réuni des acteurs sociaux et les personnes qui se sentent concernées lors d’une réunion à Genouillac.
Ce thème a été débattu le 21 octobre à Genouillac au cours d’une conférence débat organisée par l’échelon local MSA des cantons de Boussac et Chatelus-Malvaleix ainsi que le club des Aînés Ruraux de Genouillac dans le cadre de la Semaine Bleue, évènement qui vise à renforcer et valoriser le lien social qu’apportent les personnes âgées au sein de la société.
Eugénie Veillon, assistante sociale MSA spécialisée gérontologie animait cette conférence à laquelle participaient également Mme Bachelard du Conseil général, Mme Magali Perraguin-Pillière représentant Domo-Creuse Assistance, Mme Peridon pour l’association de Bonnat, Choisir de Vivre à Domicile, Melle Bournaud pour Horizon Limousin, Mme Rouilhac pour l’association Santé éducation et prévention sur les territoires et Mme Antoine pour le SSIAD de Genouillac.
Chaque intervenant a pu expliquer aux personnes présentes toutes les actions et aides qui existent pour permettre à chacun de vivre à domicile le plus longtemps possible : aides financières de la MSA, du Conseil général, de l’ANAH, des caisses de retraites. Qu’est-ce que l’APA, qui peut en bénéficier ? Comment est calculé le degré de perte d’autonomie avec la grille AGIR qui va de 1 à 6 ? Quels moyens existent pour améliorer son habitat : la domotique et la téléassistance au service de la personne, petits travaux à effectuer pour améliorer son confort. Il a également été fait part des aides quotidiennes comme l’aide ménagère à domicile, les repas à domicile, la garde à domicile, les auxiliaires de vie sociale, les soins à domicile prodigués par les services infirmiers de soins à domicile, les infirmières libérales, les kinésithérapeutes, etc.
Il existe également d’autres possibilités pour maintenir la personne au domicile le plus longtemps possible. Différents ateliers ouverts aux seniors de tous régimes sont également proposés par la MSA : conférences débat « Séniors, soyez acteurs de votre santé », ateliers « Bien vieillir », « Pac Euréka », « Pied (Programme intégré d’équilibre Dynamique) ». Ces ateliers ont pour but d’améliorer son équilibre, de maintenir ses os en bonne santé, de faire travailler sa mémoire, d’apprendre à mieux dormir sans médicaments, etc.
Toutefois une question persiste : qui va prendre en charge la dépendance ? Le nombre de personnes de plus de 75 ans va continuer de croître. On parle de la création d’un « 5ème risque » : après la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et la famille et cela devrait concerner toutes les personnes âgées et handicapées en situation de perte d’autonomie. Plusieurs pistes sont en cours de réflexion, souscription à partir de 50 ans, récupération sur succession, 2e journée de la solidarité, etc., mais certains organismes comme l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCASS) émet des réserves quant à ces pistes. Le débat est lancé.
Cette rencontre qui avait pour but de mieux informer les personnes âgées, ou dépendantes, ainsi que leur famille sur les démarches à effectuer pour bénéficier des services destinés à les aider à rester le plus longtemps à domicile a permis de répondre à leurs questions. En effet, nombre de personnes ne connaissent pas les services et actions mis à leur disposition. Pourtant le maintien à domicile est un souhait fort des français. 76 % se sentent concernés ou très concernés par ce problème.
Eugénie Veillon, assistante sociale MSA spécialisée gérontologie animait cette conférence à laquelle participaient également Mme Bachelard du Conseil général, Mme Magali Perraguin-Pillière représentant Domo-Creuse Assistance, Mme Peridon pour l’association de Bonnat, Choisir de Vivre à Domicile, Melle Bournaud pour Horizon Limousin, Mme Rouilhac pour l’association Santé éducation et prévention sur les territoires et Mme Antoine pour le SSIAD de Genouillac.
Chaque intervenant a pu expliquer aux personnes présentes toutes les actions et aides qui existent pour permettre à chacun de vivre à domicile le plus longtemps possible : aides financières de la MSA, du Conseil général, de l’ANAH, des caisses de retraites. Qu’est-ce que l’APA, qui peut en bénéficier ? Comment est calculé le degré de perte d’autonomie avec la grille AGIR qui va de 1 à 6 ? Quels moyens existent pour améliorer son habitat : la domotique et la téléassistance au service de la personne, petits travaux à effectuer pour améliorer son confort. Il a également été fait part des aides quotidiennes comme l’aide ménagère à domicile, les repas à domicile, la garde à domicile, les auxiliaires de vie sociale, les soins à domicile prodigués par les services infirmiers de soins à domicile, les infirmières libérales, les kinésithérapeutes, etc.
Il existe également d’autres possibilités pour maintenir la personne au domicile le plus longtemps possible. Différents ateliers ouverts aux seniors de tous régimes sont également proposés par la MSA : conférences débat « Séniors, soyez acteurs de votre santé », ateliers « Bien vieillir », « Pac Euréka », « Pied (Programme intégré d’équilibre Dynamique) ». Ces ateliers ont pour but d’améliorer son équilibre, de maintenir ses os en bonne santé, de faire travailler sa mémoire, d’apprendre à mieux dormir sans médicaments, etc.
Toutefois une question persiste : qui va prendre en charge la dépendance ? Le nombre de personnes de plus de 75 ans va continuer de croître. On parle de la création d’un « 5ème risque » : après la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et la famille et cela devrait concerner toutes les personnes âgées et handicapées en situation de perte d’autonomie. Plusieurs pistes sont en cours de réflexion, souscription à partir de 50 ans, récupération sur succession, 2e journée de la solidarité, etc., mais certains organismes comme l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCASS) émet des réserves quant à ces pistes. Le débat est lancé.
Cette rencontre qui avait pour but de mieux informer les personnes âgées, ou dépendantes, ainsi que leur famille sur les démarches à effectuer pour bénéficier des services destinés à les aider à rester le plus longtemps à domicile a permis de répondre à leurs questions. En effet, nombre de personnes ne connaissent pas les services et actions mis à leur disposition. Pourtant le maintien à domicile est un souhait fort des français. 76 % se sentent concernés ou très concernés par ce problème.