Chasseurs et agriculteurs se rencontrent sur le terrain
La FDSEA et la fédération des chasseurs de Lozère se sont rencontrées mercredi 3 avril à La Valette, sur la commune de Florac-Trois-Rivières. Ensemble, ils ont pu aborder les différentes solutions envisageables pour diminuer les dégâts de sanglier.
En recrudescence depuis plusieurs années sur le département, les dégâts de sanglier dans les parcelles étaient la semaine dernière au cœur de l’actualité. Si mardi 2 avril, les agriculteurs ont pu venir assister à la remise en état de culture,* le lendemain, mardi 3 avril, les responsables de la FDSEA avaient donné rendez-vous à la fédération des chasseurs (FDC48) et aux membres du parc national des Cévennes (PNC) pour discuter ensemble des actions à mettre en place. Comme pour la journée machinisme, agriculteurs et chasseurs se sont retrouvés sur le terrain de Fabien et Martine Chaptal, à La Valette, sur la commune de Florac-Trois-Rivières. Une concordance des lieux qui a permis aux personnes présentes à la rencontre de voir le travail effectué par les machines la veille. Des remises en cultures qui ont aussi un coût et un impact sur les agriculteurs et la fédération des chasseurs qui, pour rappel, indemnise une partie des dégâts de sanglier. « Nous aussi nous voulons moins de dégâts et moins de sangliers, a affirmé André Thérond, président de la FDC 48. Sur la saison 2017-2018, 12 000 sangliers ont été prélevés, c’est bien mais il faut encore augmenter la pression. C’est une nécessité et il faut que tous en soient conscients. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1505, du 11 avril 2019, en page 5.