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Rapaces
À Chanteruejols, trois jeunes busards ont pris leur envol

Albert Privat recevait au printemps la visite de l’Alepe. Alors qu’un couple de busards cendrés niche dans l’une de ses prairies, l’éleveur accepte de retarder la fauche. Fin août, trois jeunes se sont envolés, une expérience réussie pour l’Alepe mais aussi pour l’éleveur.

Albert Privat est éleveur à Chanteruejols, à quelques kilomètres de Mende. Avec 45 vaches laitières, des Montbéliardes dont le lait est collecté par Lactalis, une quarantaine de vaches allaitantes limousines, son exploitation s’étend sur 200 ha. L’essentiel de ses terres se situe autour du siège d’exploitation avec quelques estives sur la commune du Born. Au printemps, Albert Privat a reçu la visite de Jean-Luc Bigorne de l’Association lozérienne d’étude et de protection de l’environnement, l’Alepe.

Un nid à même le sol

Jean-Luc Bigorne s’occupe de la surveillance du milan royal et des busards cendrés, sur une partie du département. Il s’agit d’une espèce protégée, comme tous les rapaces. « Le busard cendré est sous surveillance au niveau national car sa population ne se porte pas très bien. Après avoir passé l’hiver en zone sub-saharienne, au Sénégal, en Mauritanie, ce migrateur arrive fin avril sur le territoire français » explique Jean-Luc Bigorne. « Ce rapace d’un mètre d’envergure ne pèse que trois à quatre cents grammes. Il a la particularité de faire son nid à même le sol, ce qui le rend particulièrement vulnérable. En Lozère, 35 à 50 couples ont été recensés cette année.»

À lire dans le Réveil Lozère n°1223 du 5 septembre 2013, en page 4.

Différentes mesures de protection

« Sur une parcelle de culture fourragère, nous intervenons très tôt, alors que la femelle couve les œufs, une phase délicate qui nécessite un périmètre de protection important.
Sur une culture de céréales, nous intervenons lorsque les jeunes sont nés. Dans ce cas, un périmètre de protection d’une dizaine de mètres carré suffit » précise Jean-Luc Bigorne.

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