Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme : dernière session pour les élus avant les élections
Les élus de la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme ont tenu leur dernière session la semaine dernière, où il a surtout été question d'actualité et de Mercosur, quelques jours avant la mobilisation.
Les élus de la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme ont tenu leur dernière session la semaine dernière, où il a surtout été question d'actualité et de Mercosur, quelques jours avant la mobilisation.
Les élus de la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme ont tenu leur dernière session avant les élections en janvier prochain. Les sujets d'actualité se sont invités dans cette réunion qui a eu lieu quelques jours avant les mobilisations de ce lundi.
Les élus ont profité de la présence du préfet du Puy-de-Dôme, Joël Mathurin, et de Johanna Donvez, directrice adjointe de la DDT, pour rappeler une fois de plus la nécessité pour les agriculteurs d'avoir une ligne claire face aux enjeux que doit relever l'agriculture française ; une loi Egalim forte et un Gouvernement français ferme face à une Union européenne décidée à signer le Mercosur.
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À l’issue des formalités traditionnelles aux sessions, David Chauve, président de la Chambre d'agriculture, n'a pu éviter les sujets d'actualité. Comme il y a une quinzaine de jours, lors de la visite du préfet dans une exploitation agricole, il a réaffirmé « l'urgence pour le gouvernement de donner des perspectives et de la cohérence aux agriculteurs » et surtout de laisser « entreprendre les agriculteurs » notamment en réduisant « ce flicage permanent dont nous sommes les cibles ».
Sans évolution, David Chauve estime que « les agriculteurs surtout dans le Massif central ne pourront pas relever les défis climatiques et de renouvellement générationnel ».
Il a cependant tenu à remercier le préfet et les services de l'État présents dans le Puy-de-Dôme avec qui « nous avons mené un travail positif et réactif à l'image du report des dates d'épandages et d'écobuage ou encore la conférence de l'eau ».
Il a également été question de la FCO et des difficultés de trésoreries qu'induit l'épizootie dans les exploitations touchées. Là encore, le président de la Chambre a appuyé sur l'urgence de la situation :
Les fonds promis devront être débloqués urgemment (...), je crains le pire pour certains éleveurs.
De même, il demande au préfet de remonter au plus haut niveau de l'État le manque de visibilité et de lisibilité du dispositif de gestion des risques qui « n'affiche toujours pas les ambitions promises ».
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Une crise agricole profonde
Le préfet, Joël Mathurin, a clôturé le débat en saluant le travail conduit localement entre la Chambre et les services de l'État. En réponse à la crise agricole, le haut fonctionnaire estime qu'elle est de nature profonde, qu'elle demandera du temps, mais estime que des avancées ont été faites et des engagements ont été pris.
« Le nouveau gouvernement a choisi le Sommet de l'Élevage pour se lancer politiquement », témoignant, selon le préfet, de l'intérêt porté à l'agriculture. De même, plus de 270 millions d'euros ont d'ores et déjà été versés aux agriculteurs dans le cadre du fonds d'urgence pour la FCO, entre autres, auxquels s'ajoutent 190 millions d'euros sur un fonds de subventions pour des projets de stockage de l'eau, notamment.
Cette dernière session s’est close sur des remerciements à l'ensemble des équipes de la Chambre d'agriculture de la part des élus.