Aller au contenu principal

Ceta : le plan d’actions français ne convainc pas

Le gouvernement a présenté son plan d’action pour la mise en œuvre du Ceta, le 23 octobre. Les mesures sur l’agriculture ne convainquent pas. « Souhaitable, mais irréalisable », lancent les éleveurs qui appellent les parlementaires français à s’opposer à la ratification.

Bruno Dufayet, président de la FNB.
Bruno Dufayet, président de la FNB.
© Sophie Chatenet

Le 25 octobre le gouvernement a présenté son plan d’actions encadrant le Ceta (accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada). Il contient trois axes : un sur la mise en œuvre « concrète » et « exemplaire », un sur des actions complémentaires pour l’enjeu climatique et un dernier sur la prise en compte des enjeux sanitaires et environnementaux dans les accords commerciaux à venir. Le bilan de l’accueil est négatif. Estimant que le plan est « insuffisant », agriculteurs et associations reviennent à leur demande initiale qui était d’ouvrir à nouveau les négociations avec le Canada et appellent les députés à s’opposer à la ratification du traité.

 

« Souhaitable, mais irréalisable »

De fait, les professionnels sont en colère, notamment sur un des volets du plan qui appelle à approfondir la coopération agricole avec les pays tiers afin d’améliorer les pratiques agricoles : « C’est irréalisable. Comment voulez-vous qu’on aille dire à nos collègues canadiens qui travaillent sur des élevages de 30 000 animaux de passer à notre modèle sur cent animaux ? On va leur dire de changer de modèle ? De quel droit ? », s’interroge Bruno Dufayet, président de la FNB qui conclut : « Ce changement de modèle est souhaitable. Mais c’est irréalisable ».

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1432, du 2 novembre 2017, en page 9.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière