La FDSEA et les JA de Corrèze vent debout contre le Mercosur
Les JA et la FDSEA de la Corrèze s’opposent fermement à la reprise des négociations sur le Mercosur tant que les préoccupations soulevées lors des mobilisations de cet hiver ne sont pas traitées de manière satisfaisante.
Les JA et la FDSEA de la Corrèze s’opposent fermement à la reprise des négociations sur le Mercosur tant que les préoccupations soulevées lors des mobilisations de cet hiver ne sont pas traitées de manière satisfaisante.
Que l’agriculture soit utilisée comme variable d’ajustement dans les accords commerciaux internationaux sans clauses miroirs : intolérable !
Que ces accords fragilisent davantage nos filières agricoles en créant des distorsions de concurrence : inadmissible !
Que le consommateur, en demande de produits locaux, soit trompé et pris pour un imbécile : inacceptable !
Alors, c’est simple : non et non au Mercosur !
L’État ne peut pas négocier l’importation de marchandises qui ne respectent pas nos standards de production alors que les normes imposées aux agriculteurs européens – toujours plus nombreuses et coûteuses – engendrent des charges supplémentaires et des pertes financières !
Pour les JA et la FDSEA de la Corrèze, ces normes, issues des engagements européens en matière agricole et environnementale, doivent faire l’objet de clauses miroirs dans les accords commerciaux internationaux que l’Union européenne négocie avec ses partenaires : c’est non négociable !
L’agriculture ne doit plus être sacrifiée et considérée comme une variable d’ajustement pour conclure ces accords. Au contraire, l’agriculture doit être protégée et reconnue comme l’un des principaux secteurs stratégiques de l’Europe !
La plaisanterie a assez duré !