Campagnols : ils vont revenir
L’animatrice de la Fredon tire la sonnette d’alarme. L’animation pourrait s’arrêter si la mobilisation continue de faiblir.
Pour beaucoup, le campagnol, c’est enfin fini ! Tant mieux, à vrai dire, « on a peut-être autre chose à faire que s’occuper des rats taupiers… » Sauf qu’en fait, nous préparons tous l’invasion de demain ! Peut-être pas demain, mais celle qui reprendra d’ici quelques mois à quelques années. Parce que, ne nous voilons pas la face, ils vont revenir ! Ils vont revenir pourtant rien n’est fait. Pourquoi ? Parce ras le bol de la paperasse, parce que les voisins ne font rien, je ne vais pas lutter pour tout le monde ! Parce que rien n’a été fait quand nous avons été envahi, alors à quoi bon se bouger ?
Depuis un an et demi, le syndicalisme et les techniciens se sont battus pour modifier l’arrêté préfectoral à l’appui d’arguments techniques. Ce travail de longue haleine a abouti, en mai 2016, à un assouplissement des dates de traitements, qui ne sont plus limitées dans le temps et par un découplage entre les pullulations communales et les traitements chimiques parcellaires. À ne rien faire, nous allons perdre ces acquis ! Depuis 2015, un gros travail a été mené par le fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE) et les différents acteurs afin de pouvoir couvrir les frais de lutte et indemniser, dans la mesure de ses moyens, les pertes fourragères.
La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 13 octobre 2016, numéro 1379.