Campagnols : des pistes prometteuses pour en venir à bout
Si le Ratron, nouvelle molécule campagnolicide élaborée à partir de phosphure de zinc, doit être commercialisé d’ici la fin de l’année, d’autres pistes de recherche sont actuellement déployées dans le Massif central pour lutter contre les campagnols.
L’homologation du Ratron est intervenue, il y a à peine un mois. Ce produit développé par un laboratoire allemand devrait être mis en marché d’ici la fin de l’année. Élaboré à base de phosphure de zinc, ce produit a donné lieu à des résultats probants sur le campagnol des champs. La molécule utilisée dans les années soixante-dix a bénéficié d’une nouvelle formulation, la rendant moins dangereuse pour l’applicateur. « Fin 2016, des expérimentations dans le Puy-de-Dôme, ont été plutôt concluantes. Contrairement à la bromadiolone, le Ratron ne présente pas de toxicité secondaire, ce qui préserve la faune non cible », explique Viviane Thevenot, chargée de mission au Sidam (Service interdépartemental du développement agricole du Massif central). Comme tous les autres produits, ce produit doit être appliqué en base densité, avec une limite réglementaire fixée à deux kilos par hectare et par an. Il n’est pas nécessaire de faire une déclaration préalable d’application.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1433, du 9 novembre 2017, en page 6.