Campagnol : profession et chercheurs mobilisés face au rongeur
Un comité de suivi de recherche et scientifique s’est réuni dernièrement à Aubière pour faire le point sur l’avancée des axes de recherche en cours et sur les outils de lutte contre les campagnols terrestres encore très présents dans le Massif central.

Si la sécheresse avait quelque peu limité leur présence, force est de constater qu’avec le retour des pluies, les campagnols sévissent à nouveau en Auvergne, dans le Cantal particulièrement, en Haute-Loire dans le secteur du Mézenc, à l’ouest du Puy-de-Dôme avec des foyers importants sur les secteurs de l’Artense, du Sancy et du Cézallier. Plus à l’est de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’Ardèche et le secteur d’Évian sont aussi très impactés. À l’occasion d’un comité de suivi de recherche et d’un comité du suivi technique, organisés, fin novembre, à Aubière, par le Sidam, un point d’étape a été fait sur les travaux de recherche, les expérimentations, et la réglementation. Quatre axes de recherches, cofinancés par l’État, le commissariat de massif et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, ont été définis et engagés voilà dix-huit mois. Objectif : compléter les outils de lutte actuellement à disposition des éleveurs et gagner en efficacité. Le premier axe de recherche porte sur l’identification des causes du déclin, qui survient souvent de manière brutale.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1489, du 20 décembre, en page 6.