Bruxelles propose officiellement de renégocier avec les États-Unis le contingent d'importation européen « sans hormones »
Dans le cadre de la trêve commerciale négociée en juillet avec Donald Trump, la Commission européenne ressort officiellement sa proposition de juin visant à négocier l'allocation aux États-Unis d'une partie du contingent d'importation de boeuf « sans hormones » dans l'UE.
La Commission de Bruxelles a annoncé le 3 septembre sa décision de demander au Conseil de l'UE un mandat pour négocier l'allocation aux États-Unis, qui le réclament, d'une partie du contingent d'importation communautaire en franchise de 45 000 tonnes de viande bovine de haute qualité provenant d'animaux non traités avec des hormones de croissance, ouvert jusqu'à maintenant à tous les pays fournisseurs selon le principe du « premier arrivé, premier servi ». En fait, cette proposition de l'exécutif européen date du 6 juin, mais celui-ci l'officialise près de trois mois après, affichant ainsi sa volonté de « respecter l'esprit et la lettre de la Déclaration commune approuvée le 25 juillet par les présidents Juncker et Trump pour lancer une nouvelle phase dans les relations commerciales entre l'UE et les États-Unis ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1475, du 13 septembre 2018, en page 7.