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FCO
Bovins, ovins : vaccinez dès l’arrivée des doses !

Les vaccins contre la FCO sont en passe d’être délivrés par les vétérinaires. Le Conseil agricole départemental (1) recommande aux éleveurs bovins et ovins de préparer dès maintenant la vaccination en prenant contact avec leur vétérinaire.

Plus la vaccination sera précoce, plus la protection du cheptel sera efficace et plus vite les broutards pourront être commercialisés.
Plus la vaccination sera précoce, plus la protection du cheptel sera efficace et plus vite les broutards pourront être commercialisés.
© Auvergne Agricole

Pâturage des animaux, récoltes en cours : même si la période est plutôt contraignante pour procéder à la vaccination des bovins et ovins, cette opération doit néanmoins être réalisée rapidement. C'est le seul moyen  d'éviter que la maladie n'entraîne des conséquences sanitaires désastreuses  dans les cheptels. La tris-te expérience des éleveurs du nord de la France révèle en effet que tous les animaux peuvent être violemment touchés. Les ovins et les  caprins sont particulièrement sensibles à la FCO avec une surmortalité de 10 à 15 % et un impact fort sur la production : avortement, baisse de fécondité, stérilité temporaire voire définitive des mâles, forte baisse de la croissance des animaux. Les conséquences sont identiques  sur les bovins avec en plus une réduction importante de la production laitière. La vaccination est donc aujourd'hui le seul moyen pour protéger les cheptels. Et elle est d'autant plus indispensable que le virus, présent en Auvergne depuis l'automne dernier, ne s'arrête pas aux frontières du Puy-de Dôme. Une reprise virulente de la maladie sur le département est attendue dès les premières chaleurs, y compris en altitude où, contrairement à ce que l'on peut penser,  les animaux ne sont pas protégés. Les professionnels du CAD(1) recommandent d'ailleurs que les troupeaux ovins et bovins qui pâturent en altitude et qui n'ont pu être vaccinés avant la montée,  le soient  en estive dans le cadre d'une action collective organisée.

En attendant le vaccin, il est conseillé aux éleveurs de désinsectiser les animaux et les bâtiments selon un protocole précis. Les animaux doivent être traités avec un insecticide (type Butox, Versatrine, Ectotrine) tous les mois,  jusqu'à un dernier traitement réalisé le jour de la vaccination, l'immunité étant installée 3 semaines après l'injection.

La vaccination est actuellement subventionnée : gratuité du vaccin et prise en charge à hauteur de 50 % de l'acte vaccinal dans la limite de 1 euro par injection pour les bovins et  de 0,75 euro par injection pour les ovins et caprins. Mais dès l'automne, la vaccination pourrait être obligatoire et, dans ce cas, elle pourrait être à la charge de l'éleveur.

 

(1) Chambre d'agriculture, EDE, GDS, UDSEA, JA, groupements de producteurs.

 

Quatre bonnes raisons de vacciner très rapidement

- Lutter contre les conséquences sanitaires irréversibles de la maladie

- Protéger les cheptels ovins et bovins

- Combattre une reprise virulente du virus

- Faciliter la commercialisation des broutards vers l'Italie.

La vaccination est en effet obligatoire pour commercialiser les broutards sur l'Italie. Il est conseillé de prendre contact avec l'opérateur commercial (groupement, négociant). Attention ! Compte tenu des règles en vigueur, les broutards ne peuvent être exportés que 60 jours après la seconde injection de vaccin (soit environ 81 jours après la primo injection).

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