Au tribunal ou sur les routes, les bergers en marche contre le plan loup
Ce samedi 21 avril, l’association Élevage ovin et environnement en Lozère (Élovel), tenait à Prévenchères son assemblée générale. L’occasion d’aborder deux thèmes d’actualité : le dépôt le 18 avril d’un recours judiciaire face au plan loup 2018-2023 et l’organisation prochaine d’une marche nationale pour le pastoralisme.

Il y avait ce samedi à Prévenchères beaucoup de passion, pas mal de colère, mais pas une once de résignation lorsqu’il s’est agi d’aborder les actions en cours dans le milieu de l’élevage ovin et du pastoralisme. Tout frais, le recours gracieux déposé le 18 avril en réponse au nouveau plan loup, jugé illégal par les 18 requérants.
Cette action judiciaire fait suite à la motion des territoires rédigée par Olivier Maurin, président d’Élovel, Mélanie Brunet, co-présidente du Cercle 12, André Baret, président du Cercle 48 et Gérard Landrieu, maire de Prévenchères, en réaction au projet de Nicolas Hulot. En février dernier, cette motion, paraphée par quelque 900 signataires, parmi lesquels 400 élus dont 44 parlementaires, avait été remise en main propre à Emmanuel Macron lors du salon de l’agriculture. Un mois plus tard, une délégation composée d’éleveurs, d’élus et d’un avocat avait été reçue à l’Élysée… sans grand effet jusqu’à présent.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1457, du 26 avril 2018, en page 4.