Améliorer la santé productive des vaches laitières avec l’index acétonémie
Des acteurs de toute la filière laitière se sont associés afin de mettre au point et d’accompagner dans les élevages, des index destinés à favoriser la santé productive des vaches laitières.
« L’acétonémie est le principal désordre métabolique chez les vaches laitières en début de lactation. La forme la plus fréquente de type 1, résulte d’un manque d’énergie disponible dans la ration alimentaire par rapport au besoin de l’animal et par conséquence d’une mobilisation corporelle excessive. Sa prévalence est estimée entre 3 et 4 % pour les formes cliniques, entre 12 et 20 % pour les formes sub-cliniques », notent les partenaires du projet GénoSanté. Le coût moyen de l’acétonémie est de 250 euros par vache touchée, clinique ou sub-clinique. Depuis août 2016, le premier index de résistance génétique à l’acétonémie est disponible en races Holstein, Pie rouge et Normande. Il doit favoriser la sélection des animaux plus résistants au risque d’acétonémie quel que soit l’environnement de production.
Une baisse de 21 % des cas en première génération
L’accouplement des femelles génétiquement sensibles à l’acétonémie avec des taureaux améliorateurs va permettre, au fur et à mesure des générations, de réduire le nombre de bêtes atteintes d’acétonémie clinique et sub-clinique et, par voie de conséquence, de limiter l’impact économique au bénéfice des éleveurs.
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 29 décembre 2016, numéro 1390.