FDSEA / JA
Agriculture ou écologie : le faux débat
À l’heure où les discours environnementalistes prennent le pas sur le pragmatisme, la FDSEA et les JA de Lozère souhaitent réagir. La dernière action du 13 février avait pour but de montrer le ras-le-bol de tout un territoire, mais visiblement, une piqûre de rappel semble nécessaire.
Quand on entend que l’agriculture doit faire face à de nouveaux enjeux (environnementaux ou autres), la profession agricole pourrait s’étonner : « Mais, il n’y a rien de nouveau là dedans ! ». Et pourtant, pour certains, c’est bel et bien une découverte. Un peu tardive toutefois.
Quelques explications… Là où de plus en plus d’organismes expriment clairement leur volonté de préserver les paysages, prétextant la sauvegarde d’une activité touristique par exemple (ce à quoi nous ne pouvons qu’adhérer), ceux-là même se sont-ils seulement posés la question de savoir pourquoi et comment ce paysage est ce qu’il est aujourd’hui ? Regardons pour cela du côté des personnes qui travaillent chaque jour sur ce même paysage : les agriculteurs. En premier point, n’est-il pas vrai que le territoire tel que nous connaissons aujourd’hui est maintenu, en partie, grâce à l’activité de ces éleveurs ? Depuis des générations, la profession agricole perpétue un travail de qualité sur le sol. À l’ère de la modernisation des techniques d’élevage, les paramètres écologiques sont depuis longtemps rentrés dans l’équation. Les agriculteurs se réjouissent toutefois de savoir que cet aspect-là de leur métier est enfin reconnu, mais malheureusement, la machine bureaucratique a un cran de retard.
À lire dans le Réveil Lozère n°1257 du 1er mai 2014, en page 7.